Le Mirail fut l’expérience urbaine majeure des architectes du Team Ten, la seconde génération moderne, résolument critiques du premier urbanisme de la Charte d’Athènes, engagés, dès les années 50
pour restaurer la dimension sociale et temporelle, la mixité sociale et générationnelle, l’échelle humaine, les échanges et la convivialité des villes traditionnelles avec leurs rues, dans une
conception radicalement renouvelée de l’habitat et de la ville.
Mais cet “urbanisme à visage humain”, comme disait la presse de l’époque, a suivi finalement le même destin que n’importe laquelle des ZUP françaises. Alors que toute ville, par nature, se
renouvelle sur elle-même, Le Mirail semble, à peine achevé, s’être figé hors du temps, tandis que la spirale de la dévalorisation sociale et immobilière et le tri social n’ont cessé depuis leur
œuvre dégradante.
Trente ans plus tard, on songeait déjà qu’il faudrait tout reprendre à zéro.
Après les émeutes de 1998 et 99 (suivies de celles de 2005 et 2007 en écho à celles de la région parisienne), après les programmes successifs de “politiques de la ville” : DSU, DSQ, GPV, GPU,
PNRU, et autres GUP et CUCS (Développement Social des Quartiers/Urbain, Grands Projets de Ville/Urbain, Plans Nationaux de Rénovation Urbaine, Gestion Urbaine de Proximité, Contrat Urbain de
Cohésion Sociale)…, 50 ans après le lancement du chantier, 15 ans après l’annonce du Grand Projet de Ville, la mixité tant attendue est-elle au rendez-vous ? Quelle politique, quels
investissements, quels moyens, quelles stratégies ont été engagés pour inverser la terrible spirale de la dévalorisation et créer enfin les conditions d’un véritable renouvellement du Mirail ?
Suite au lancement de tant d’opérations d’urbanisme réparateur, de projets successifs à partir de 2003 de la dite “rénovation urbaine”, de démolitions, de reconstructions ou de rénovation…
Jusqu’à l’effacement progressif prévu à Reynerie de la totalité des immeubles du plan Candilis, avons-nous enfin de bonnes raisons d’espérer le renouvellement de ce quartier de Toulouse ?
Qui est prêt aujourd’hui à parier sur le renouvellement du quartier ? Qui est prêt à aller y vivre, à s’y investir/à y investir ? Car il faudra bien un jour que ce quartier de Toulouse se fonde
tout à fait dans la métropole, se banalise, que le temps et la vie y reprennent leurs droits.
Que nous faut-il encore pour y croire, pour que tout un chacun puisse s’y projeter dans un avenir plus heureux ?
Mardi 23 Novembre 2015
le DÉBAT aura lieu à DARWIN Éco-système, Bordeaux
87, quai des Queyries, 33000 Bordeaux
"HABITAT PARTICIPATIF : un habitat accessible à tous ?"
Les intervenants :
• Solène CHAZAL, conseillère municipale déléguée au logement et vice-présidente du réseau national des collectivités pour l’habitat participatif,
• Loris DE ZORZI, directeur général d’AXANIS
• Mélanie DARROMAN, chargée de projet Le COL, agence de Bordeaux
• Hugues JOINEAU, architecte de La Ruche, agence Dauphins architecture
• Cyrille POY, président des Cityzens
• Bruno FLOQUET et Jérome GONIN, futurs habitants du projet Terra Arte
• Martine LEHERPEUR et Raoul TOESCA, des associations H’Nord et Boboyakas, et du réseau At'Coop
"Faire ville :COMMENT HABITER UN NOUVEAU QUARTIER ?"
Avec la participation de :
• Jean-Luc LAGLEIZE, Adjoint au Maire délégué aux opérations de développement urbanistique, Président de la Commission Aménagement et Politique Foncière de Toulouse
Métropole
• Marthe MARTI, Maire de quartier Fontaines-Bayonne-Cartoucherie
• Laurence CASALIS, Adjointe au Maire de Colomiers, déléguée à la rénovation urbaine, à l'urbanisme, à l'habitat et à l'environnement
• Emmanuel DE SEVERAC, Dir. général délégué, OPPIDEA
• Jean-Pierre COLTAT Dir. général de la SA des Chalets
• Patrick SAINT-AGNE, Président de la FPI Midi-Pyrénées
• Philippe GONCALVES, Président de l’Ordre des architectes Midi-Pyrénées
• Luc Monnin, Président UNSFA 31 (Union Nat. des Syndicats Français d’Architecture)
Élus, aménageurs, urbanistes, paysagistes, opérateurs, architectes, entrepreneurs, tous travaillent de concert à construire ces nouveaux quartiers qui, selon les vœux des élus et des citoyens,
doivent s’inscrire dans la perspective d’un “développement durable”.
Mais la plupart des professionnels, mis à part les élus et les bailleurs sociaux, travaillent dans la perspective de la livraison d’un « produit ». Ils mettent tout leur savoir-faire au service
d’une même fin : l’image d’un nouveau quartier et de logements de rêve, avec soleil, espace, verdure… Tout est encore virtuel.
Et c’est lorsque ces nouveaux ensembles d’habitation sont livrés et vendus que l’histoire pour ces professionnels s’achève.
Or c’est ici que tout commence, et que se joue, dès les premières années, le destin d’un quartier. Au-delà des images de ces résidences de rêve que l’on trouve sur les affiches des promoteurs, de
ces nouveaux quartiers qui veulent être un morceau de ville, c’est alors que les projets font l’épreuve du réel. Deux scénarios aussi opposés que le plus et le moins sont alors possibles :
I- On y est tellement bien, que tous veulent venir vivre dans ce rêve devenu réalité, les habitants y sont heureux et leur bonheur est communicatif. Les relations sociales y sont joyeuses, et les
prix montent ; les reventes sont rares. Même le locataire social se sent privilégié et respecte ce privilège de telle sorte qu’il ne se distingue en aucune façon des autres habitants. Aucune
discrimination ne se fait sentir.
II- Le quartier peine à se remplir, les mises en chantier traînent, les équipements se font attendre, les dessertes sont insuffisantes et les commerçants tardent à venir s’installer. La ZAC
autrefois ambitieuse sur les écrans des concepteurs, et les images des promoteurs, tarde à prendre vie. On est pour longtemps encore dans un quartier dortoir.
Certains décident alors, autant qu’ils le peuvent, d’aller vivre ailleurs… Le quartier ne fait plus rêver, la demande est faible, les prix baissent, à la vente comme à la location. Les
investisseurs ne s’y retrouvent plus, baissent leurs loyers ou remettent leur bien en vente. Ceux qui viennent vivre dans le quartier ne le font plus par choix mais parce que le logement y
est moins cher. Ceux qui ont le choix s’en vont, ceux qui ne l’ont pas les remplacent. Le tri social est à l’œuvre.
Les relations se tendent entre les premiers habitants qui ont le sentiment d’avoir été trompés, et les autres qui arrivent sans avoir rien choisi, jusqu’aux locataires sociaux qui s’y sentent
plus ou moins relégués. Les discriminations insidieusement s’installent entre propriétaires et locataires, entre les résidences privées et les “HLM”. Du rêve à la spirale infernale de la
dévalorisation et du tri social, l’équilibre est aussi instable à l’instant zéro que l’œuf sur le sommet du mur.
La question majeure est alors posée : comment orienter cette évolution, comment faire des quartiers nouveaux en mettant en créant les conditions d’un développement “social” durable (car le social
entraîne l’économique et l’environnement au sens large). Comment, autrement dit, “faire ville”. Pouillon avait-il tellement tort de dire que « depuis que l’on parle d’urbanisme on ne sait plus
faire la ville » ?
Que fait-on, dès lors, pour que les habitants soient heureux de vivre dans leur nouveau quartier ? Et si à l’heure des hautes technologies, des immeubles intelligents, et de l’inflation des
normes et label en tout genre, les seules conditions techniques ne suffisent plus à assurer ce bon devenir, si l’on comprend que l’avenir d’un quartier est aussi et avant tout une affaire
humaine, l’affaire de ses habitants, une affaire de société, comment dès lors créer les conditions d’une vraie vie urbaine ?
Comment faire un véritable “morceau de ville” avec un corps et une âme, quelque chose de vivant où l’on prend plaisir à se promener et à se rencontrer, où l’on gagne à vivre ensemble ?
Mardi 23 Juin 2015
au CENTRE MERIDIONIAL DE L'ARCHITECTURE ET DE LA VILLE
5 rue St Pantaléon, 31000 Toulouse
LE "CENTRE MÉRIDIONAL DE L'ARCHITECTURE ET DE LA VILLE" PEUT-IL
DISPARAÎTRE ?
Avec la participation (ou le soutien*), entre autres, de :
Benoit MELON(DRAC), Philippe GONCALVEZ(prés. Ordre des
architectes), Christophe SONNENDRÜCKER(urbaniste, prés. APUMP),Enrico
CHAPEL(Professeur école d’architecture),Marie-Christine JAILLET*(universitaire, chercheuse CNRS), Roger METELLUS(prés. d’honneur
d’AMO), Jean-Pierre HEGOBURU*(vice-prés. Conseil de développement), Guillaume
DRIJARD(prés. de l’Union des comités de quartier), Jean-Pierre CORDIER(prés. AERA),
Rémi PAPILLAULT* (Professeur ENSA, architecte conseil DRAC), Catherine SOULA(ens. ENSAP-Paysagiste conseil de l’État), Jean-Paul COLTAT(D.G.
Chalets), Christian NOAILHAC(dir. Crédit Agricole Immobilier),Jean-Yves
PUYO(Urbaniste, APUMP),Claude MAURETTE(Ingénieur), Gérard Gasselin(Solidarité Villes), Afid El
Alaoui(Maison de quartier Bagatelle),Régis GODEC(EELV),Thérèse PICHON(anc. élue Balma),Christian
THOREL(dir. Ombres Blanches), Stefanie NEUBERT(dir. Goethe
Institut), Francis BLOT*(Carrefour Culturel Arnaud Bernard), Jamal EL
ARCH(ESMA),François HERBEL (Bois&Cie),Joël
LECUSSAN(Mix’art Myrys), Salah AMOKRANE(Tactikollectif), Sarah BARRIERE (Architectes sans frontière), Abdul
DJOURI(CACDU),Matthieu DUPERREX(Urbain trop urbain)...
*soutien des invités n’ayant pu se libérer ce soir là.
Dans une période de profonde inquiétude, de perte de repères et d’austérité budgétaire, alors même que l’intelligence nous commande plus de solidarité, d’engagement, de coopération afin que par
la crise, nos sociétés se renouvellent plus solidaires et innovantes, nous mesurons trop souvent l’inverse : la multiplication des fractures sociales, culturelles et politiques, la remise en
cause des solidarités et des coopérations patiemment bâties au fil des années, les repliements identitaires de tous ordres...
La confiance dans l’autre et la foi dans l’avenir, indissociables, la rencontre et l’échange qui sont au fondement de toute création, de toute communauté urbaine, et de tout projet partagé,
semble nous faire défaut.
Ce fut le projet du Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville, fondé en janvier 2000, avec cette déclaration :
"L'architecture et la ville nous concernent tous, et c'est pourquoi il nous semble essentiel aujourd'hui qu'existe un lieu où ceux qui font l'architecture et la
ville et ceux qui l'habitent puissent se rencontrer.
Comment, en effet, peut-on faire une ville qui soit celle de tous, si tous ne participent à son développement ? L'architecture, mais plus encore, la ville
qu'elle induit, sont tributaires du temps et de l'autre (des autres) et c'est de l'avoir trop longtemps oublié que nos villes modernes se trouvent aujourd'hui cause de tant de souffrances
sociales et humaines.
Mais les fractures ne sont pas seulement sociales, elles sont également culturelles ; entre les hommes de l'art et les hommes de l'argent, entre les hommes
politiques et les hommes techniques, entre les décideurs et ceux qui ne décident plus de rien, il faut pour se comprendre que se construise une culture entre les cultures que tous puissent se
rencontrer et débattre dans un lieu, un lieu qui soit à tous et à personne.
C'est proprement la vocation de ce lieu de culture, que de dépasser ces frontières culturelles qui nous empêchent encore aujourd'hui de concevoir ensemble les
murs dans lesquels nous aurons à vivre ensemble.
Habitants, élus, architectes, promoteurs publics et privés, entrepreneurs, industriels, financiers, tous sont requis dans la formation de nos villes, tous sont
donc invités à s'investir et à prendre possession de ce lieu qui devrait être le leur, le lieu de toutes les rencontres qui ne se font pas ailleurs ; car c'est le propre de la ville, objet de nos
recherches, et c'est là l'origine de ses richesses." (Texte fondateur du CMAV, janvier 2000)
Ce lieu symbolique s’est ainsi efforcé depuis 15 ans de lancer des ponts entre toutes les disciplines et les acteurs de la ville et du territoire,
dépassant l’idée d’une architecture et d’un urbanisme trop exclusivement technique et esthétique, pour affirmer la dimension proprement politique d’un “vivre ensemble”. Sans cesse et de multiples
façons nous sommes revenus sur la façon dont nous construisons ce monde que nous allons laisser à nos enfants, ces murs qui nous séparent et qui nous réunissent, défendant la participation de
tous à cette œuvre commune, de sorte qu’en construisant ensemble, nous nous construisions comme communauté urbaine, aussi forte et harmonieuse qu’elle est unie et diverse à la fois.
Or cette idée incarnée par le CMAV depuis l’an 2000, sérieusement mise à mal en ce début d’année 2015, du fait des forces centrifuges
qu’engendre la crise et d’un concours de circonstances politiques et budgétaires, pourrait bien disparaître. “Etant à tous et à personne”, il ne représente par lui-même aucune corporation, ni
intérêt particulier, mais seulement notre intérêt collectif. Il n’est que d’intérêt général et c’est peut-être sa faiblesse en temps de crise. Né de la société civile et de l’intelligence
collective de ses acteurs, c’est de la fidélité de ces acteurs et de la communauté des citoyens qu’il tire tout son sens.
Il importe donc aujourd’hui de poser très ouvertement la question de ce sens et de son existence, puisqu’elle concerne potentiellement tous les citoyens de Toulouse et de sa région et bien
au-delà :
— Si ce lieu est superflu dans la situation présente, il faut avoir le courage de le reconnaître et de le fermer avec l’assentiment de tous.
— Si au contraire ce lieu dédié au vivre ensemble est plus que jamais nécessaire en cette année 2015, il faut mettre notre courage au service de notre foi en des jours meilleurs, et préserver
cette œuvre collective, unique en France, et que tant de villes en France et à l’étranger disent nous envier.
C’est à ce débat ouvert et participatif que nous vous convions de sorte que chacun puisse exprimer son point de vue, et mesurer les attentes plus ou moins diverses et nombreuse des
citoyens concernés, des élus et des professionnels à leur service, à l’égard de ce lieu reconnu d’intérêt public.
Stéphane GRUET, architecte, philosophe, co-fondateur du CMAV.
Mardi 24 février 2015
au Centre Méridional de l'Architecture et de la Ville
5 rue, St Pantaléon, Toulouse.
LES CULTURES URBAINES
FONT-ELLES LA VILLE ?
avec la participation de :
Jean-Luc LAGLEIZE, Adjoint au Maire,chargé des opérations de développement urbanistique
Marie-Jeanne FOUQUET, Adjointe au Maire,
Maire de quartier (Mirail, Reynerie, Bellefontaine)
Benoît MELON, Architecte urbaniste en chef de l’Etat,conseiller à la DRAC
Maxim JULIAN, Président CMAV
Jean LARNAUDIE, Président de la Maison de l’Architecture
Jean-Marc BROQUA, Secrétaire général à La Grainerie
Nathalie BRUYERE, Designer et enseignante à l’isdaT (Beaux-Arts)
Pierre BOISSON, Directeur artistique du festival de rue de Ramonville
“Cultures urbaines” est un terme quelque peu institutionnel par lequel on désigne depuis une trentaine d’années les pratiques créatrices nouvelles et informelles dans l’espace public,
sportives (skate, parkour,...), dansées (hip hop, breakdance...), musicales (rap, slam...), théâtre de rues et arts du cirque, arts picturaux et sculpturaux (graph, street art…), architectures
participatives et dispositifs urbains éphémères, et autres modes de création non académiques, métissés, qui remettent en cause l’ordre social et culturel établi et tendent à le renouveler.
Mais on pourrait à bon droit étendre cette expression de “cultures urbaines” à toutes les formes d’échanges créatives de valeurs nouvelles, qui sont “sociales” avant de devenir économiques et
financières. Et ce sont bien ces pratiques alternatives et cette créativité qui se renouvellent en temps de crise, que favorisent les concentrations humaines, en ce qu’elles supposent une
multiplicité de rencontres, d’échanges de tous ordres et de créations qui font la richesse d’une ville.
Car le renouvellement dans le domaine de “La Culture” au sens étroit, se développe dans l’ensemble de la création d’activités inscrites dans l’économie urbaine. C’est
sa part la plus sociale et informelle (échanges de savoirs, fablab, co-working, insertion, learning by doing, do it yourself, co-voiturage, co-housing, amap, jardins et cuisines collectives...
cf. We Traders / Sous la crise la ville) qui donne naissance, nourrit et supporte la part plus formelle (coopératives d’activité, start-up, pépinières d’entreprises, nouvelle économie
coopérative…), tout aussi créatrices et culturelles que les pratiques sportives et arts de représentation.
Ces arts et pratiques sociales, économiques et culturelles témoignent d’une créativité urbaine née le plus souvent du manque d’activité et de perspectives de la
jeunesse surtout, notamment dans les quartiers déshérités des pays industrialisés, et d’une volonté très large des citoyens de prendre en main leur avenir collectivement par des communautés
ouvertes. Ce pourquoi ils débordent tous les cadres disciplinaires et institutionnels pour renouveler les formes d’échanges et les cultures propres à nos “communautés urbaines” dont la part la
plus jeune est de plus en plus ouverte aux autres et au monde.
Car si certains arts et pratiques peuvent être socialement clivants, tels le golf, l’opéra ou l’art contemporain, ces arts et pratiques qui se développent dans
l’espace publique, ouverts à tous et s’adressant à tous, semble réaliser un véritable melting-pot social, culturel et ethnique, là où les arts et sports officiels ont en France le plus souvent
échoué à dépasser les fractures sociales et les discriminations. Ces modes de participation à l’espace public adoptent naturellement l’esprit urbain le plus avancé, privilégiant l’échange
horizontal le plus ouvert, la plus grande liberté formelle, et un esprit de gratuité dépourvu de tout calcul et de toute spéculation, ce qui fut toujours les conditions d’une authentique
créativité.
Si l’on admet alors l’idée que la fin de toute concentration urbaine pourrait bien être la synthèse d’un esprit de création, et que c’est cet esprit
agissant qui fonde simultanément l’unité organique (diversification et équilibre des activités), le dynamisme, l’attractivité et la véritable richesse d’une ville, alors les “cultures urbaines”
qui sont sans doute les plus vivantes et créatives des “cultures“ aujourd’hui, sont l’eau vive, la sève la plus riche et créatrice de nos villes, et sont, pour cette raison, porteuses de leur
avenir.
Dès lors il importe, non de développer cette richesse potentielle par des aides et un contrôle institutionnel et politique, ce qui pourrait bien
la tuer dans l’œuf, ni d’en exploiter le potentiel spéculatif par des investissements semblables à ceux qui vont sur le marché de l’art officiel, mais de développer les conditions économiques du
développement de cette créativité, par l’ouverture d’espaces publics à ces pratiques au cœur de nos villes, d’en favoriser la communication, et de faciliter la reconnaissance, le soutien et le
développement par les acteurs de l’économie formelle, et les milieux financiers éthiques responsables socialement et économiquement, susceptibles de parier sur le développement de telle ou telle
innovation sociale, pratique ou artistique, et plus généralement créative au plan technique ou économique. Ce qui revient à parier sur le fait que toute richesse naît d’abord des hommes, de leurs
échanges et de leur libre créativité, qu’elle est donc sociale et éminemment urbaine, avant d’être économique et financière.
D’où notre question : les “cultures urbaines” font-elles la ville ?
Toulouse, de fondation romaine, a connu depuis ses origines d’innombrables arrivées de populations nouvelles, depuis les Wisigoths en passant par l’exode rural plus récent des pays alentour,
jusqu’aux vagues d’immigration du siècle dernier qui furent italiennes, espagnoles, portugaises, puis maghrébines, et enfin, de façon plus diffuse, asiatiques et, à partir des années 90, issues
de l’Europe de l’Est. Ces vagues de peuplement ont contribué naturellement au développement de la ville, allant là où celle-ci pouvait les accueillir.
Chaque quartier de la métropole toulousaine a ainsi son histoire, qui est d’abord l’histoire de son peuplement dans laquelle s’enracine l’histoire de notre cité :
une “histoire qui devient géographie” (Péguy). Cette histoire est ainsi pleine des résonances d’autres histoires antérieures, révolues mais non toujours résolues. Ces mémoires fondent pourtant
des attitudes déterminant un avenir possible, l’unité possible d’un “peuple toulousain”, et tôt ou tard, une communauté nouvelle. Elles fondent nécessairement un projet qui doit être partagé et
la construction d’une nouvelle identité, d’une nouvelle appartenance. Car c’est en construisant ensemble que l’on se construit comme une “communauté urbaine” véritable. Cette communauté dont
l’impératif catégorique est d’être unie est donc une construction dont chaque pierre, chaque mur doit participer à l’équilibre du tout, un équilibre sans lequel il n’est pas de maison qui tienne.
Mais il faut pour la stabilité de notre maison commune que chaque mur, quels que soient son âge et sa composition, soit bien fondé dans notre terre commune de sorte que nulle fissure n’apparaisse
et ne fragilise cette construction d’hommes, cette communauté urbaine hors de laquelle nous ne pouvons plus grandir ni partager aucun projet.
Si l’histoire, à force de brassage et de renouvellement de la ville sur elle-même, a fait ce travail pour les siècles et les millénaires antérieurs, elle est encore
en plein travail pour le siècle dernier et le formidable accroissement de population et de quartiers nouveaux qui forment aujourd’hui notre aire métropolitaine. Comment pouvons-nous faire en
sorte que toutes ces histoires, tous ces quartiers participent pleinement d’un dynamisme urbain qui est la condition même de l’unité de notre métropole ? Comment résoudre cet écart quelquefois
douloureux entre une histoire encore sensible dans la mémoire des peuples de Toulouse et la nécessité d’une histoire commune qui puisse fonder notre appartenance à une même cité en devenir, riche
de sa diversité, où tous participent à la création d’un avenir meilleur ? Comment contribuer au récit de cette métropole, pour en fonder la réussite ? Quels espaces de mémoires et de sociétés
créer pour dire la métropole ?
2014
Mardi 2 décembre 2014 à 18h30 au CMAV
CRÉATIONS D'HIER, PATRIMOINE DE DEMAIN :
Comment l'architecture continue la ville ?
Avec la participation de :
Annette LAIGNEAU, Adjointe au Maire à l'urbanisme, Vice-Présidente Urbanisme et Projets urbains de Toulouse Métropole
Jacques ROSEN, Déléguée à l'aménagement, Toulouse Métropole
Benoît MELON, Architecte urbaniste en chef de l'Etat, conseiller à la DRAC
Stéphane VAN ANDRINGA, Architecte CAUE31
Rémi PAPILLAUT, Architecte, urbaniste
Bernard VOINCHET, Architecte en chef des monuments historiques, membre du CROAMP
Jacques MUNVEZ, Architecte
Guillaume DRIJARD, Président du comité de quartier Saint-Michel
Qui ne se trouve consterné lorsqu'allant par les rues du centre ancien de sa cité vers les périphéries lointaines de l'aire urbaine, il traverse les extensions successives de l'urbanisation du
siècle dernier ?
Au-delà du noyau ancien antérieur au XVIIIe siècle, où l'on conçoit qu'il est aujourd'hui comme un privilège d'habiter, les faubourgs du XIXe siècle semblent, d'une façon plus rectiligne,
continuer la ville sans en changer fondamentalement la nature.
Des immeubles puis des maisons unifamiliales ont été construits au long des voies, le plus souvent en mitoyenneté, avec cours ou jardins à l'arrière. Certes quelques signes de la révolution
industrielle se manifestent dans l'architecture et les nouveaux tracés viaires de lotissement urbains, mais la morphologie architecturale et urbaine ne s'en trouve pas trop bouleversée.
C'est au XXe siècle, et surtout à l'après-guerre, que se produit une évidente rupture morphogénétique, aux limites de la ville du XIXe.
L'irruption des nouveaux paradigmes de l'urbanisme moderne, alliés à la rationalité du chemin de grue, à l'industrialisation lourde et aux grandes planifications d'après-guerre, et plus encore au
développement de la civilisation automobile, a ouvert brutalement la ville, changé son échelle et rompu les continuités anciennes.
C'est une complète rupture morphogénétique et métabolique qui se fait sentir, qui, si elle est contenue aux abords de la vieille ville, se déploie à perte de vue dans les périphéries en proie à
une urbanisation galopante, et ce quelles que soient les procédures d'aménagement et de conceptions à l'oeuvre.
L'architecture s'est définitivement affranchie de ce métabolisme fondamentale qui a perduré vaille que vaille jusqu'à la seconde guerre mondiale.
Les préoccupations stylistiques des architectes et morphologiques des urbanistes de la fin du XXe siècle ne sont pas parvenues à renouer avec cette continuité perdue et aujourd'hui si souvent
regrettée, qui est tout à la fois morphogénétique, stylistique, c'est-à-dire indistinctement architecturale et urbaine.
Mardi 14 octobre 2014 à 18h30 au CMAV
ESPACE PUBLIC ET URBANITÉ :
Quel espace public pour "faire ville" ?
Avec la participation de :
Bernard PLANO, Président de la Commission Industrie, grands groupes et services aux entreprises, Conseil Régional
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur général délégué de l’Oppidea,
Jean LARNAUDIE, Président de la Maison de l’Architecture
Jérôme IONESCO, Responsable Projets & formes urbaines, AUAT
Alain MARGUERIT,, Paysagiste, urbaniste
Pierre ROCA D’HUYTEZA, Architecte urbaniste, APUMP
Matthieu DUPERREX, Co-directeur artistique du collectif “Urbain, trop urbain, Toulouse
Au-delà des discours abstraits sur l’espace public, et sans renvoyer la question à une crise politique et sociale globale sur laquelle nous n'avons pas de prise, la question de la qualité de
l’espace public se pose aujourd’hui aux citoyens et à leurs édiles, comme à l'aménageur et à l'urbaniste qui en déterminent les usages et la forme, et aux architectes qui en définissent le
visage. L' « espace public » qui autrefois n'existait pas même comme mot, est aujourd'hui au centre de nos interrogations sur notre manière de « faire ville », soit une « communauté urbaine »
véritable.
Après les errements de l’urbanisme fonctionnaliste qui a perdu de vue la vocation communautaire de l’espace public urbain, et après un retour quelque peu nostalgique vers la ville traditionnelle
pour y chercher le secret du vivre ensemble, il nous faut aujourd’hui retrouver le sens fondamental de l’espace qui nous est commun. S’il n'est plus réductible au marché, ni à la place royale, ni
à l'espace de circulation et de travail de Le Corbusier, il n’est, à l'heure des échanges économiques mondiaux et de la communication généralisée via les technologies analogiques et numériques,
pas plus réductible au lieu des échanges et de la communication, à cette agora commerciale et politique qui fut, dit-on, aux fondements de la cité démocratique.
L’espace public n’est-il pas finalement l'espace d’un échange plus immédiat et essentiel, celui de la fusion des âmes et de l’être ensemble, par le sens et l’esprit impalpable de cette communauté
humaine qui fonde l’identité et la créativité d’une cité ? Comment concevoir, dès lors, au-delà de toutes les fonctions urbaines dont il est la matrice, cet espace du bien-être ensemble.
Mardi 8 juillet à 18h30
QUEL AVENIR POUR LES ZAC ?
Avec la participation de :
Annette LAIGNEAU, Adjointe au maire à l’ urbanisme, Vice-Présidente Urbanisme et Projets urbains de Toulouse Métropole,
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur général délégué de l’Oppidea,
Jean-Yves PUYO, Vice-président de l’APUMP, architecte-urbaniste,
Jean LARNAUDIE, Président de la Maison de l’Architecture, architecte,
Jean-Paul COLTAT, Directeur général de la SA HLM des Chalets,
François RIEUSSEC, Président de l’ARP Foncier,
Jean-Pierre SERAN, Président du Comité de Quartier de Borderouge,
Vincent CHABOY, Président de l’association Vivr’A Vidailhan, à Balma,
Les Zones d’Aménagement Concerté sont des procédures qui permettent l’aménagement et la construction d’aires foncières de plusieurs hectares, qui doivent rassembler
toutes les fonctions urbaines. Mais peut-on vraiment produire ainsi par une planification de l’espace et du temps l’échange et la vie urbaine sans laquelle il n’ait pas de vraie ville, pas de
véritable communauté urbaine ?
Dans les années 60, les Zones à Urbaniser par Priorité furent conçues dans le but de concentrer le développement urbain sur des fonciers libres en périphérie des
villes, avec, de même, l’ensemble des équipements et services d’une vraie ville. Or les ZUP ont eu le triste destin que l’on sait.
Si les premières Zones d’Aménagement Concerté ont tenu dès les années 70 à se démarquer du spectre des ZUP — Guy Hersant, père de la ZAC des Pradettes, disait
vouloir y faire l’anti-Mirail —, les ZAC d’aujourd’hui, densité oblige, malgré une proportion bien moindre de logement social, prennent peu à peu des airs de quartiers au destin incertain. Au
point que, pour certains, le terme ZAC se met à résonner comme celui de ZUP, les plus aisés leur préférant les centres villes ou certains quartiers résidentiels où la ségrégation par l’argent
joue à plein.
Et si ces procédures, du fait d’une programmation à grande échelle, avec une complète planification de l’espace et du temps, devaient nécessairement, par une sorte
de vice caché, échouer à faire la ville, à faire société, à donner durablement envie d’y vivre ?
Au-delà de nos décrets touchant au « bonheur des hommes » (Candilis), à une « mixité sociale, générationnelle, culturelle » par la planification des fonctions et
des typologies d’habitat, sommes-nous vraiment capables de susciter ainsi la vie urbaine ?
Ces modes de production de la ville permettent en effet de programmer (heureusement par tranche), de planifier, de construire et de livrer un ensemble de produits
immobiliers sur un marché correspondant à l’aire d’un quartier ou d’une petite ville. Et ce n’est qu’une fois les projets achevés, « commercialisés », que la vie s’y installe dans un espace
entièrement pensé au préalable pour elle.
Alors qu’il a fallu des siècles pour faire nos villes actuelles, comment vont évoluer ces morceaux de villes où l’espace et la société n’ont pas grandi
ensemble ?
Tout nous porte aujourd’hui à douter. Peut-être est-ce de n’avoir pas su, par une planification aujourd’hui incontournable, travailler avec le temps, avec
l’imprévisibilité fondamentale du vivant ? Incertitudes de la demande bien sûr, au plan économique, culturel, social et sociétal, incertitudes sur la façon dont les vivants vont s’approprier
l’espace qui a été conçu pour eux, sans eux ?
Car c’est bien cette formidable adaptation aux usages de nos villes temporelles que nous avons perdue avec ces procédures planifiées à grandes échelles, dans ces
« Zones » où nous nous efforçons — sans plus y croire — de tout prévoir, pour le remettre en question aussitôt que la vie convoquée n’est pas au rendez-vous.
N’est-il pas temps de réintégrer la temporalité dans nos façons de produire la ville, une temporalité qui a engendré tant de chefs-d’œuvre urbains, dont personne
n’a jamais arrêté ni le plan, ni le planning des travaux. Ne nous faudrait-il pas retrouver la juste échelle spatiale et temporelle d’une planification discrète, diffuse et incrémentale,
multipliant les petites parcelles en les proposant à ceux qui veulent y vivre (accompagnés naturellement des professionnels compétents) de sorte qu’à nouveau ce soient les citoyens qui fassent
leur ville, peu à peu, à leur mesure, selon leurs besoins ?
Mardi 20 mai 2014 à 18h30 au CMAV
QUEL TEMPS POUR LES PROJETS ARCHITECTURAUX ET URBAINS ?
Avec la participation de :
Claude DUCERT, Président du SICOVAL
Annette LAIGNEAU, Adjointe au maire à l’urbanisme, Vice-Présidente Urbanisme et Projets urbains de Toulouse Métropole
Christophe SONNENDRÜCKER, APUMP
Philippe GONCALVES, président du Conseil régional de l’Ordre des Architectes Midi-Pyrénées
Jean LARNAUDIE, Architecte, président de la Maison de l’Architecture
Maxim JULIAN, Architecte, président du CMAV
Michel DARNET, Avocat, droit de l’urbanisme et de la construction
Christian NOAILHAC, CA Immobilier
Cyrille THONNELIER, Urbis réalisations
Etienne GUITARD, Responsable du développement, KAUFMAN & BROAD
Alternances et arbitrages politiques, techniques ou budgétaires, suspensions ou gels des programmes, aménagements interminablement concertés (en ZAC), incohérences
réglementaires (PLU/OAP/Code de l’urbanisme), sans parler des recours suspensifs et des délais juridiques conséquences de ces réglementations innombrables… Le temps des projets architecturaux et
urbains ne cesse de s’accroître alors qu’à la crise du logement s’ajoute aujourd’hui la crise économique. Nous manquons de logements et les professionnels manquent d’activité.
Entre l’offre et la demande, un mur s’élève toujours plus haut de difficultés à vaincre, de contraintes souvent contradictoires et de contrôles à tous les niveaux
qui pèsent toujours plus lourds sur les acteurs, au point qu’il semble que nous ayons atteint ce seuil où l’absurde et l’impossible deviennent leur quotidien... Dans le même temps le coût des
logements s’envole dépassant toujours plus la capacité financière des ménages. Comment dès lors conjurer la crise?
Le temps, qui façonnait autrefois les villes par une constante adaptation à la vie secrétant cette harmonie socio-urbaine dont personne ne décidait, a laissé place
au temps du projet tout entier employé à négocier avec les différentes autorités régulatrices et instances de contrôle. Mais l’intérêt public, la qualité de la vie, de l’architecture et de la
ville que visent toutes ces autorités et leurs contrôles sont-ils seulement au rendez-vous ? Tout ce temps des études au service de l’intérêt public sert-il vraiment le public, les habitants,
usagers et citoyens, qui ont trop souvent le sentiment d’être oubliés, et désertent les quartiers nouveaux au destin trop incertain ?
Comment libérer les envies, les énergies de la société civile, l’innovation et la créativité des professionnels et des entreprises de sorte à mieux répondre aux
défis de la ville et de l’habitat de demain ?
L’Etat se pose la question et il a, en effet, fort à faire. Mais les autorités locales, nos élus et leurs administrations, n’ont-ils pas beaucoup à faire également
pour contribuer à cette libération nécessaire des énergies et des intelligences ? Comment relancer la dynamique d’un développement durable dont tous nous avons besoin pour mieux vivre ensemble,
et pour sortir par le haut de la crise actuelle ?
25 février 2014 à 18h30 au CMAV
QUELLE VISION POUR TOULOUSE :
Comment anticiper sans figer la ville ?
avec la participation de :
Daniel BENYAHIA, Adjoint au maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme
Antoine MAURICE, Candidat et Président des élu-e-s Europe Ecologie les Verts Midi-Pyrénées
Régis GODEC, Adjoint au maire de Toulouse, délégué aux écoquartiers, Europe Ecologie les Verts Midi-Pyrénées
Liste Jean-Luc MOUDENC (représentant)
Liste Christine DE VEYRAC (représentant)
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur général délégué de l’Oppidea
Marie-Christine JAILLET, Présidente du Conseil de Développement, Directrice de recherche au CNRS
Christophe SONNENDRÜCKER, Président de l’Association des Professionnels de l’Urbanisme de Midi-Pyrénées
Jean LARNAUDIE, Président de la Maison de l’Architecture
Nicolas GOLOVTCHENKO, Vice-président délégué Patrimoine immobilier et reconstruction-Université Toulouse II Le Mirail
Robert MARCONIS, Géographe, professeur des universités
Catherine SOULA, Urbaniste, paysagiste conseil de l’Etat
Philippe GAGNEBET, Responsable de la rédaction de «Friture Mag
»
Lorsque l’on parle d’une vision de la ville, on se représente souvent la ville comme un paysage achevé, à 20 ans, 30 ans… Une image en quelque sorte
d’une ville idéalisée et comme achevée… Mais nous savons nos visions incertaines à 5 ans, hypothétiques à 10 ans, illusoires à 20. Notre vision est de plus en plus courte dans le temps à mesure
que les mutations urbaines accélèrent. Nous avons appris également que planifier les formes urbaines à grande échelle figent la ville dans une sorte de glaciation où les formes ignorent le
devenir, où l’espace élève des murs contre le temps. Nul ne croit plus aux formes idéales, l’heure est au “développement durable“, au “renouvellement urbain“, à un nouveau paradigme du devenir urbain,
moins spatial que temporel, moins quantitatif que qualitatif. Car n’est-ce pas finalement le mouvement qui est seul réel, mouvement de la vie et du devenir dont l’espace et le temps ne sont que
les nombres. Une vision de notre ville n’est-elle pas dès lors une vision de ce mouvement et de la façon dont il emporte notre communauté vers l’avenir ? Car seul un tel mouvement peut assurer la
cohésion dans la durée d’une communauté urbaine. Au contraire, là où le mouvement de la vie urbaine est freiné et se fige se multiplient les fractures sociales.
Plutôt que la question de savoir quelle ville il faut faire, la question n’est elle pas alors de savoir comment nous pouvons faire la ville ensemble ; non plus le pour-quoi mais le comment, non
plus la fin mais les moyens. Le paradigme nouveau du “développement durable“ ne nous prescrit-il pas de privilégier les moyens sur la fin, le devenir sur la forme, le temps sur l’espace, et d’en
finir avec une certaine modernité qu’il nous faut enfin dépasser.
Cette vision touche alors à notre façon de faire société, de faire ville, ensemble. Et notre ville prendra naturellement la forme du mouvement que nous lui aurons donné, selon une morphogenèse
dont nous sommes les acteurs dans la matière et le temps, comme le lit du fleuve, comme le bois de l’arbre… dont la forme est toute entière mouvement, devenir… harmonie.
2013
25 février 2014 à 18h30 au CMAV
CO-PROPRIETE, CO-LOCATION, CO-HABITAT - Comment vivre ensemble sous le même
toit ?
avec la participation de :
Stéphane CARASSOU, Vice-pdt de Toulouse Métropole, chargé de l’habitat et de la cohésion sociale
Jean-Paul COLTAT, Directeur Général de la SA H.L.M des Chalets
Daniel TOMASIN, Ancien directeur de l’IEJUC (l’Institut des Etudes Juridiques de l'Urbanisme et de la Construction)
Alain GRIMA, Architecte
David ROQUES, Directeur de Toulouse-colocation.com
Et des représentants de projets d’habitats groupés participatifs
I- La co-propriété loi de 65, qui régit les relations entre les propriétaires d'un même ensemble immobilier, certains habitants, d'autres bailleurs, avec conseil syndical et
syndic de gestion, assemblées générales, comme dans une société ou chacun défend son profit et son avantage, est une bonne formule de gestion patrimoniale.
C’est une invention formidable qui permet à des habitants de coexister dans une même maison, entre les mêmes murs, sous un même toit, sans se connaître ou presque, et aux propriétaires bailleurs
de gérer leur bien selon la seule considération du rapport investissement/rapport locatif.
Dans ce statut, un locataire habitant l’immeuble n’est presque rien. La différence de statut au regard du droit entre propriétaires et locataires crée une différence majeure non seulement de
pouvoir, mais de reconnaissance et souvent de dignité (voir à l’extrême les dérives des marchands de sommeil. Le comportement des instances syndicales et des copropriétaires à l’égard des
locataires peuvent atteindre des sommets dans l’irrespect, comme si les locataires étaient des citoyens de seconde zone... ). L’esprit et l’usage de ce texte
de 65 repose sur le code civil napoléonien qui préserve jalousement la possibilité d’une liberté individuelle idéalisée à l’égard du bien dont chacun peut user et abuser avec la moindre
obligation pour autrui et ce dans un habitat collectif où tous pourtant vivent sinon les uns sur les autres, du moins les uns à coté des autres. Du
point de vue de l’habitat collectif, Il est le pendant juridique de l’idéal de l’urbanisme moderne que dénonce la formule : “comment mettre le plus de monde possible dans le plus petit espace
possible en les isolant le mieux possible les uns des autres.” Tout se passe commesi l’on voulait préserver la plus grande indépendance de chacun alors que la contrainte de la densité nous
oblige à vivre pour ainsi dire les uns sur les autres.
C’est que la co-propriété n’est pas faite pour co-habiter, mais seulement pour diviser la jouissance d’un bien commun structurellement indivisible. C’est la jouissance de l’espace, de volumes de
vides, qui est ici réparti entre les co-propriétaires, tandis que les murs les planchers et le toit, bref les ouvrages principaux appartiennent à tous selon la proportion des biens immobiliers
qu’ils ont en jouissance.
II- La location classique, qu’elle soit auprès d’un bailleur public, social ou privé, n’implique pas plus de sens à vivre ensemble sous un même toit, entre les mêmes murs. Car
les locataires sont comme assujettis chacun au pouvoir d’un propriétaire, pouvoir auquel ils n’ont aucune part —aucune participation possible. La co-location
d’un appartement comme cela se fait de plus en plus est une forme de partage et de solidarité qui hors de tout liens familiaux introduit une forme de vivre ensemble qui relève d’une mutualisation
et d’une certaine urbanité. C’est à petite échelle une première forme politique du vivre ensemble.
La colocation se fait entre des jeunes, et ce de plus en plus tard, et commence à se développer entre des personnes plus âgées. L’avantage économique est essentiel, mais la crainte de l’isolement
et le développement de relations sociales, ni fusionnelles, ni commerciale, répondent à une demande croissante de la société contemporaine. Comment ne pas
imaginer dès lors que l’on puisse étendre la colocation à des échelles plus grandes, avec une gestion éventuellement associative ?
III- Qu’entent-on alors aujourd’hui par co-habitat. Non certes partager un même bien immobilier comme en copropriété, mais bien habiter ensemble un immeuble.
Plus encore, il ne peut s’agir d’y habiter “collectivement” comme des locataires, chacun dans son “logement” bien isolé, ne partageant au fond que les murs et le toit, un escalier et un
ascenseur, comme c’est le cas le plus souvent.
Co-habiter doit signifier autre chose. Comme le concitoyen qui est un citoyen, non parmi d’autre mais avec d’autres (lat : con), le cohabitant habite avec d’autres un même immeuble, une même
grande maison qu’ils partagent. On ne partage presque aucun espace dans un immeuble collectif en forme de cage à lapin, on est partagé, comme on est logé. Ce
partage de l’espace du co-habitat suppose donc une certaine unité de l’habitat, comme le concitoyen suppose l’unité de l’espace public. Si donc l’unité de l’espace public est la condition du
politique, l’unité de l’espace habité est la condition du co-habitat. Co-habiter est enfin un acte, non un état. On est plus logé, on habite. On est
plus partagé, on partage. Ceci suppose que l’espace ne soit pas d’ores et déjà partagé, avec les logements bien séparés, mais s’ouvre à la participation de chacun, c’est-à-dire au partage de
l’espace en préservant son unité, hors de laquelle on ne peut parler de vivre ensemble. Ni communauté d’habitants, ni communauté urbaine, hors de cette
unité nous ne faisons plus société, nous ne faisons plus ville. Comment réinventer notre façon de vivre ensemble sous le même toit entre les mêmes
murs.
Mardi 1er octobre 2013 à 18h30 au CMAV
"Echange, mutualisation et partage de l‘espace : COMMENT FAIRE ENSEMBLE LA VILLE ?"
avec la participation de : BENYAHIA Daniel, Adjoint au maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme AREVALO Henri, Conseiller municipal de Ramonville St Agne, Vice-Président de la Communauté d’agglomération du Sicoval, délégué à l’économie sociale et solidaire HERBEL François, Coordinateur d’activité à l’Association Bois et Compagnie LASSABE Nicolas, Artilect FABLAB Toulouse BRUNEL David, Coordinateur du projet associatif, Carrefour culturel Arnaud Bernard BLOT Francis, Membre du CA du Carrefour culturel Arnaud Bernard LANDAT Claire, Accompagnatrice de projets en innovation sociale et formatrice à la création d’entreprise, La Serre
Echanges en circuits courts, entraides, mutualisations d’espaces et de services, coopération, sous-location et co-location, troc et systèmes d’échanges locaux, co-voiturage, vélib et mobilib,
amap, jardins partagés ; l’association des hommes et les échanges libres qui furent à l’origine de nos villes et de nos communautés urbaines ne peuvent-ils être aujourd’hui le moyen de
conjurer la crise en déjouant les pesanteurs du centralisme économique, politique et financier engendrés par la société industrielle, capitaliste et planificatrice, lequel n’est manifestement
plus à même de répondre aujourd’hui à nos besoins fondamentaux, économiques, sociaux et environnementaux.
Alors que tous les pouvoirs économiques, politiques et financiers, ne cessent de se concentrer en un toujours plus petit nombre de mains qui, voulant tout réguler et contrôler par eux-mêmes,
ralentissent le développement urbains et l’activité dans son ensemble, comment les citoyens, dont la majorité est dépourvue de pouvoir, peuvent-ils contribuer à préparer la ville de demain
?
La crise financière et économique, peut être une chance également pour la redécouverte et le développement d’une nouvelle économie des échanges sociaux, horizontale, informelle, non
centralisée et non fiscalisée, qui peut donner à nos villes un nouveau souffle, nous rendre le goût de vivre ensemble, et donner sa chance à de nouvelles dynamiques de développement. Mais
il faut, pour celà, faire place à une nouvelle vision politique, à une nouvelle conception du vivre ensemble qui soit portée et développée par les citoyens eux-mêmes. Ce développement il faut
cesser d’attendre qu’il nous vienne d’en haut —dont en fait il ne peut pas venir— et faire ce qu’il faut pour qu’il vienne d’en bas. Mais que faire aujourd’hui chacun à notre place et selon nos
moyens pour que cette indispensable révolution copernicienne s’impose et que la ville des hommes survive au sein de la marée urbaine déshumanisée ?
Mardi 11 juin 2013 - 18h30 au CMAV
LOW-TECH, LOW-COST, RECUP, ET DECROISSANCE : L'ARCHITECTURE A L'EPREUVE DE LA CRISE ?
avec la participation de :
• Alain CIEKANSKI, Vice-président commission « Développement durable » au Conseil Régional
• Gilles HERRMANN, Directeur des opérations Oppidea
• Vincent DEFOS DU RAU, Président du Conseil de l’Ordre des architectes de Midi-Pyrénées
• Enrico CHAPEL, Enseignant à l’ENSAT, administrateur du CMAV
• Jean-Pierre CORDIER, Architecte, enseignant chercheur honoraire à l’ENSA Toulouse
• Michel DARNET, Avocat
• Christophe HUTIN, Architecte
• Charléric SIMON, Architecte, association “Toutes autres directions”
En une période de crise économique et sociale durable, la crise du logement ne peut plus être conjurée par les seuls moyens (aides à l’accès au logement) et leviers (aides à la pierre et
défiscalisations) dont dispose l’Etat, lui même en crise financière durable. Force est de constater que l’incapacité où nous sommes de répondre à la demande de logement accessibles par les moyens
classiques va durer longtemps encore.
La crise environnementale et l’exigence impérative de changer de modes de développement et de consommation, ne peut plus se traduire par de nouvelles normes, de nouvelles lois, de nouveaux
investissements, de nouvelles solutions techniques, par une nouvelle industrie dans la perspective d’une éventuelle nouvelle croissance verte. Cela ne peut suffire, il faut des solutions
immédiates. Il nous faut changer de philosophie, changer de “logiciel” comme on dit.
Ce qui fut longtemps réservé avec bienveillance et force bons sentiments post-colonialistes aux pays “en voie de développement”, à savoir nos recherches sur l’autoconstruction, la
construction low cost, low tech, l’adaptation au climat sans technologies lourdes ni énergies fossiles, doit maintenant servir et s’imposer dans nos “pays en voie de régression”.
Et ce jusqu’aux “transferts de savoirs techniques“ qu’il va falloir envisager maintenant dans l’autre sens, tant les pays qui furent longtemps plus pauvres ont appris à s’adapter aux
exigences de la vie avec peu de moyens, ce que nous avons en l’espace d’un siècle oublié chez nous.
Mais c’est toute une société développée, post industrielle, hyper normée et contrainte par des lois et des règlementations qui en la situation deviennent absurdes et contradictoires, qu’il
faut sinon réformer, ouvrir de toute urgence, assouplir pour laisser la nature reprendre quelques uns de ses droits les plus fondamentaux, de sorte que, d’une façon ou d’une autre, chacun ait
finalement un toit. Inéluctablement se multiplient les bidonvilles et les sous-citoyens, les sans voix, sans droits puisque sans toits. Car la loi DALO arrachée au législateur par la société
civile, n’est finalement qu’une loi de plus, et ne nous donnant aucune solution, ne fait que souligner l’impuissance des pouvoirs publiques à répondre aux droit humains et de l’enfant, les plus
fondamentaux.
Le moment n’est-il pas venu aujourd’hui de se mobiliser contre ce scandale, en autorisant le développement de nouveaux modes de construction et d’habitation, alternatifs,
s’affranchissant des modes règlementés de production par le développement maîtrisé et intelligent de l’auto-construction, de constructions alternatives, d’un habitat low-cost et low-tech,
accessibles à ceux qui n’ont pas de toit, comme à ceux qui choisissent librement d’y vivre pour les qualités économiques et environnementales d’un tel mode alternatif de production ? L’invention,
l’expérience, la diversité,sont des richesses pourquoi s’en priver.
Est-ce une utopie lorsque les bidonvilles, qui sont la version non maîtrisée d’un tel habitat sur le plan sanitaire, environnemental, technique et juridique mettent en cause aujourd’hui
frontalement toutes nos ambitions dites de “développement durable”, sur le plan social, économique et environnemental ?
N’est-il pas temps enfin de faire confiance à la société civile qui depuis longtemps a pris les devants, invente, expérimente dans les marges, et prépare cette adaptation inéluctable,
comme depuis toujours la “nature” s’adapte, et comme l’intelligence humaine dit-on lorsqu’on la laisse s’exercer un tant soi peu librement.
La question de la vie des territoires ruraux se pose avec de plus en plus d’acuité à mesure que s’amplifie l’attraction des aires urbaines.
La crise comme toujours ne fait qu’amplifier le phénomène de désertification des campagnes éloignées des aires urbaines, où pour l’essentiel les retraités et les riches villégiatures viennent
encore s’installer cherchant la tranquillité, voire l’isolement d’un entre-soi au sein de la nature.
Pour les moins aisés, l’éloignement signifie souvent l’isolement, des coûts supplémentaires, et il n’est pas jusqu’aux aides à la pierre qui ne se concentrent aujourd’hui sur les centres urbains
à fin de mixité.
C’est ainsi que la vie sociale, le vivre ensemble, l’urbanité est en constante régression dans les territoires ruraux. En témoignent la désaffection des centres bourgs, et la raréfaction des
lieux de rencontres et de distraction. Seul le marché périodique assure ici ou là des moments d’échanges et de vie collective.
Pourtant la vie à la campagne reste encore pour beaucoup un idéal —voire le rêve de la maison individuelle avec jardin le plus grand possible. Mais à la condition de ne pas souffrir d’isolement.
Si l’on cherche alors dans les aires urbaines les avantages de la campagne, ne peut-on chercher à la campagne des avantages propres à la vie urbaine ? N’y-a-t-il plus d’urbanité possible dans le
monde rural ?
Ne peut-on trouver plaisir à se retrouver à la campagne, non plus seulement pour l’été, mais pour y vivre, pour y partager non plus seulement les avantages de la nature et du grand air, mais
aussi les moyens mêmes d’une convivialité et d’une vie pratique qui n’aient plus grand chose à envier à la ville ?
Mardi 5 février 2013
À QUI APPARTIENT L'ESPACE PUBLIC ?
avec la participation de
• Daniel BENYAHIA, Adjoint au maire de Toulouse et vice président Toulouse Métropole délégué à l’urbanisme
• Jean-Charles VALADIER, Adjoint au maire de Toulouse, délégué à l’Espace Public
• Jacques TORRES, Architecte-Urbaniste, Apump
• Christophe SONNENDRÜCKER, Urbaniste qualifié OPQU, Président de l’APUMP
• Vincent DEFOS DU RAU, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
• Marie-Christine JAILLET, Directrice de recherche au CNRS
• Michel GALAVIELLE, Architecte
• Michel DARNET, Avocat
• Michel MASSOU, Comité de quartier de la Croix de Pierre
L’espace public est-il aujourd’hui encore notre espace commun ?
Est-il encore cet espace approprié par l’échange et le partage, cet espace vide où l’on fait société, là où serait la ville, la commune ?
L’espace public est-il devenu le lieu de la publicité, de la consommation et du spectacle de masse ? Ou bien celui de la représentation des pouvoirs ?
L’espace public est-il devenu l’espace du grand marché global ou celui des pouvoirs publics ?
Ailleurs l’espace public à force d’être à tous ne risque-t-il pas de n’être plus à personne ? Et un espace qui n’est plus à personne peut-il être approprié à qui que ce soit ?
Lorsque alors cet espace n’est plus partagé et devient le lieu d’une appropriation exclusive de quelques-uns par la violence et la menace peut-il encore être dit public ? Si l’espace commun fut
le lieu de la civilité, de l’urbanité, de la police au sens premier (de polis), n’est-il plus alors que le lieu de la « police » au sens premier ? N’est-il plus que le lieu de la surveillance, de
la violence légale et de la punition ?
L’habitant, l’usager, le citadin se sentent-ils responsables des espaces de leur cité ? Sont-ils encore
citoyens ? Forment-ils ensemble une commune ? ou une communauté urbaine ? A qui appartient l’espace public ?
2012
Mardi 27 novembre 2012
L'HABITAT COMME PRODUIT, LA VILLE COMME MARCHÉ
Comment corriger les effets de la spéculation financière et des
défiscalisations sur l’habitat et la ville ?
avec la participation de :
• POUJADE Gérard, Conseiller régional, Président de la commission développement durable, environnement, climat, énergies renouvelables
• GIGOT Nicolas, Directeur général du développement urbain et durable, Grand Toulouse
• Denis DUPUY, Directeur du développement, Oppidéa
• Catherine SOULA, Urbaniste, paysagiste conseil de l’Etat
• SAINT-AGNE Patrick, Président FPI Midi-Pyrénées, Directeur Saint-Agne Promotion
• LASSALLE-MICHEL Emmanuelle, Présidente F.N.A.I.M. (Fédération Nationale de l’Immobilier)
Après Besson, De Robien, Borloo et Scellier, voici le Duflot nouveau.
Certes ce nouveau “produit défiscalisé” comme on l’appelle est plus social (loyers plafonnés contre exonération supérieure au Scellier). Certes, à défaut d’une offre suffisamment accessible aux
classes moyennes, et d’une aide suffisante à leur accession à la propriété, l’investissement locatif doit encore être encouragé pour orienter les capacités d’investissement des ménages imposables
vers l’habitat et agir sur la pénurie de logements accessibles en zone tendue. Mais ce dopage de l’économie du bâtiment n’entretient-il pas une véritable addiction dont les effets sont, on le
sait, problématiques à court, moyen et long termes sur la qualité de l’habitat et de la ville ?
Pouvons-nous anticiper et corriger les effets de ce dopage réitéré de la production, qui déracine les villes en France comme ailleurs. Comment veiller à la qualité de ces “produits immobiliers”
dont les investisseurs se désintéressent pour ne considérer que le seul rapport financier? Quels mécanismes induits sur le marché locatif, puis sur le marché immobilier localement, en terme de
mobilité ? La sensible dévalorisation des quartiers nouveaux ainsi produite peut-elle être évitée ?
Les aménageurs public, les opérateurs gestionnaires, les propriétaires et les locataires, qui tous ont un même intérêt à lutter contre les effets pervers des produits financiers, ne peuvent-ils
se réunir autour d’un nouveau contrat de "développement durable”, un label, permettant une traçabilité, une garantie, qui contribue au développement de cette qualité de l’habitat ?
Un tel contrat de confiance servirait tout à la fois leurs intérêts particuliers, et l’intérêt public, qui s’il n’en est pas l’addition arithmétique, tient à la bonne composition et mutualisation
des intérêts particuliers pour servir ce bien commun qu’est la ville.
Mardi 16 octobre à 18h30
TOULOUSE METROPOLE INNOVANTE ?
Toulouse a-t-elle les moyens d'innover en matière d'urbanisme ?
Daniel BENYAHIA, Président de la commission Urbanisme et projets urbains de
la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, adjoint au Maire de Toulouse
Claude DUCERT, Président de la commission aménagement de l’espace et PLH du Sicoval Emmanuel de SEVERAC, Directeur Général délégué de l’Oppidea
Christophe SONNENDRUCKER, Président de l’APUMP
Vincent DEFOS DU RAU, Président de l’Ordre des Architectes
Jacques MUNVEZ, Président du CMAV
Marie-Josephe CARRIEU-COSTA, Conseil de Développement grande agglomération Toulousaine
Pascal BARBOTTIN, Directeur Général de Patrimoine SA Languedocienne
Daniel TOMASIN, Ancien directeur de l’IEJUC (Institut des Études Juridiques de
l’Urbanisme et de la Construction)
Paul DESGREZ, Architecte
Thomas BERTHET, Président de la Jeune Pousse
Dans les années 50 et 60, Toulouse fut une ville innovante, pour le meilleur et pour le pire, Badiou et ses immeubles de grande hauteur, Bazerque et le Mirail de Candilis…, Baudis et la place
occitane… Les 30 glorieuses étaient une époque de foi.
En ces années où l'on s'efforce de corriger les erreurs du siècle passé en matière d'urbanisme, doit-on et peut-on innover dans ce domaine ?
L'innovation est-elle limitée à l'esthétique architecturale, aux tours, aux ponts et à la recherches de grandes signatures, ou peut-elle être véritablement urbaine, dans la façon de faire ville
et simultanément de faire société ? Dans la manière autrement dit de bâtir une véritable communauté urbaine.
Toulouse ne sera-t-elle jamais qu'une capitale européenne de l'aéronautique et des technologies de pointe?
Une métropole de second niveau ? Le pari de l'innovation n'est-il pas une obligation pour une métropole européenne qui veut être au premier plan ?
Si l’on en convient, quels thèmes et quels moyens se donne-t-on pour placer Toulouse au premier rang des capitales européennes en matière de création urbaine ?
Mardi 15 MAI 2012 à 18h30, au CMAV
NORMES ET RÉGLEMENTATIONS DANS L'HABITAT ET LA CONSTRUCTION :
Pourrons-nous encore construire demain ?
Alain CIEKANSKI Architecte, Conseiller Régional, Vice-président de la commission« développement durable, environnement, climat et énergies
renouvelables »
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur Génaral Délégué de l’Oppidea
Michel LAMOUR, Président du SNAL, Directeur Général de la société Promomidi
Maryse PRAT Présidente du Groupement Départemental HLM
Jean-Paul COLTAT Directeur Génaral, SA HLM des Chalets
Kristina SPANEK Chef du Département immobilier de Bordeaux Ministère de la Justice
Les normes et les règlements pour la construction, l’habitat et l’urbanisme ne cessent de s’ accumuler jusqu’à poser des problèmes de cohérence et de compatibilité élémentaires, problèmes qui
concentrent l’essentiel des efforts des professionnels opérateurs et architectes qui doivent s’y conformer, depuis longtemps déjà, les professionnels écrasés par les diverses exigences normatives
n’ont plus le même loisir de penser aux habitants, les logements, véritables produits industriels, sont presque entièrement déterminés par les normes. Cette accumulation qui apparemment ne
connaît pas de limite interdit déjà aux professionnels la construction d’un habitat abordable pour 10 millions de mal-logés ; puis viendra un jour prochain l’impossibilité de construire tout
court.
Il est par ailleurs évident pour les architectes que cette inflation normative bien loin de servir la qualité des logements la dessert. Car cette prétendue qualité technique a pour envers une
déqualification évidente de l’habitabilité, au sens du plaisir que nous trouvons tous à vivre dans des logements anciens, depuis longtemps hors normes.
Si nous voulons que tous puissent un jour avoir un logement digne, et que ces logements aient encore un peu de la qualité que nos pères surent donner à leurs constructions, ne faudra-t-il pas
d’une façon ou d’une autre, mettre un jour fin à cette absurde accumulation. A moins qu’il ne nous reste qu’à construire chacun pour soi.
Mardi 27 mars 2012
DENSITÉ ET PÉRI-URBANISATION
Le rêve des “ cités jardins ” est-il vraiment fini ?
Daniel BENYAHIA, Adjoint au Maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme
Nicolas GIGOT, Directeur Gal du développement urbain et durable à la CUGT
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur Gal délégué de l’Oppidea
Gilles HERRMANN, Directeur des opérations à Oppidea
François RIEUSSEC, Président du SNAL de Midi-Pyrénées
Roger METELLUS, Membre du Conseil de Développement de l’Agglo.Toulousaine (FFP)
Bernard FARJOUNEL, Président du groupe de travail Aménagement du Territoire et Developpement Durable, CCIT
Jacques RUBIO, Directeur Gal Kaufman&Broad Sud Ouest
Thomas BAYLAC, Directeur Délégué Midi-Pyrénées SFHE – Groupe Arcade
Jean-Yves PUYO, Architecte, Urbaniste, Vice-président de l’Apump
A l’heure du développement durable où nos représentants élus, tous bords confondus, s’accordent à vouloir densifier la ville sur elle-même, et à en finir avec l’étalement pavillonnaire, un
habitat et une urbanisation maîtrisés sont-ils encore possibles en dehors de cette « ville intense » dont nous nous sommes fait un idéal exclusif ?
Le rêve de « la ville à la campagne » comme disait Alphonse Allais, ou plus sérieusement des « cités jardins » d’Ebenezer Howard (ou de Broadacre city de Franck Lloyd Wright), de la fin du XIX°,
où l’on bénéficie à la fois des avantages de la ville et de ceux de la campagne, idéal qui fut en honneur durant tout le XX° siècle sans jamais perdre de son attractivité, doit-il être
aujourd’hui totalement abandonné ou simplement revisité ? Y a-t-il un avenir hors de la ville dense ?
Mardi 7 février 2012 - 18h30 au CMAV
ET SI NOS TOITS DEVENAIENT DES JARDINS ?
Alain CIEKANSKI, Conseiller Régional, Vice-président de la commission Développement durable
Alain RIGOUT, adjoint au maire de Blagnac, délégué au développement durable
Richard ANGOSTO, Dir. Dépt Construction, Oppidea
Marie-Charlotte MASSON, Architecte, Oppidea
Jean PENE, Dir. régional, Nexity George V Midi-Pyrénées
Jacques RUBIO, Dir Gal, Kaufman&Broad
Jean-François FRUGIER, Pitch Promotion
Jean-Paul COLTAT, Dir. Gal S.A. HLM des Chalets
Vincent DEFOS DU RAU, Président du Conseil Régional de l'Ordre des Architectes
Catherine SOULA, Écologue, paysagiste, urbaniste
Alain GRIMA, Architecte
Joseph GONZALES, Philippe ANTONA, Coordinateur, Animateur, Toulouse en transition
L’emprise croissante des constructions dans les opérations d’aménagements urbains de plus en plus denses, et la réduction proportionnelle au sein des îlots résidentiels des espaces appropriables
au sol, nous porte aujourd’hui à considérer les surfaces reportées en toiture comme susceptibles d’usages partagés et de vie commune. Ces surfaces peuvent au prix d’investissements limités
constituer des lieux privilégiés, ouverts aux habitants d’un immeuble : jardins, terrasses, solarium ... : ni publics, ni privatifs, mais propre à une communauté d’habitants.
2011
Mardi 20 décembre 2011
ARCHITECTURE, URBANISME :
Aspirations individuelles et intérêts collectifs : peut-on satisfaire les deux ?
avec la participation de :
Régis GODEC, Adjoint au Maire de Toulouse, aux écoquartiers
Alain CIEKANSKI, Conseiller Régional, Vice-président de la commission Développement durable, environnement, climat, et énergies renouvelables
Vincent DEFOS DU RAU, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Jean-Yves PUYO (sr), Architecte, urbaniste, vice-président de l’Apump
Alain GRIMA, Architecte
Pascale LALOT et Jean GRANDIN, Usagers, membres de « La Jeune Pousse »
Daniel BENYAHIA, Adjoint au maire de Toulouse, chargé à l'urbanisme, vice-président du Grand Toulouse
Gilles HERRMANN, Directeur des opérations d'OPPIDEA
Rémi PAPILLAULT, Architecte, urbaniste
Brice NAVEREAU, Géographe, Laboratoire LISST-Cieu, Université de Toulouse II-Le Mirail
Yves-Marie FUCHS, Architecte, président de l'association EnviroBAT Midi-Pyrénées
Michel GAZEAU, Comité de quartier de Croix Daurade
Jacques COLOMBIÉ, Administrateur de l'AERA
Mardi 11 octobre 2011
ARCHITECTURE, URBANISME, PAYSAGE : L'esthétique est-elle une affaire d'expert ?
Françoise DEDIEU-CASTIES Vice-Présidente en charge du Développement durable, de l'environnement, de l'économie sociale et solidaire, des énergies renouvelables, des actions
climat, et des éco industries au Conseil Régional
Louis GERMAIN Maire-Adjoint de Colomiers, vice-président de l’Oppidea
Pierre CAMBON Chef du service Espace Public et Patrimoine Urbain au Grand Toulouse
Philippe MOREAU Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller à la DRAC
Vincent DEFOS DU RAU Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Anne PERE Urbaniste, présidente de l’APUMP
Catherine SOULA Vice-Présidente de l’Association Française du Paysage
Philippe POILLEUX Président de la FNPI, Directeur général d’Urbis
Michel LAMOUR Directeur de PROMOMIDI, secrétaire su SNAL
Pascal BARBOTTIN Directeur général de Patrimoine (SA Languedocienne)
Jean-Paul COLTAT Directeur général de SA HLM des Chalets
Mardi 7 juin 2011
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE N'EST-IL QU'ENVIRONNEMENTAL ?
Daniel BENYAHIA, Adjoint au Maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme
Nicolas GIGOT, Directeur Gal du développement urbain et durable à la CUGT
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur Gal délégué de l’Oppidea
Gilles HERRMANN, Directeur des opérations à Oppidea
François RIEUSSEC, Président du SNAL de Midi-Pyrénées
Roger METELLUS, Membre du Conseil de Développement de l’Agglo.Toulousaine (FFP)
Bernard FARJOUNEL, Président du groupe de travail Aménagement du Territoire et Developpement Durable, CCIT
Jacques RUBIO, Directeur Gal Kaufman&Broad Sud Ouest
Thomas BAYLAC, Directeur Délégué Midi-Pyrénées SFHE – Groupe Arcade
Jean-Yves PUYO, Architecte, Urbaniste, Vice-président de l’Apump
Catherine SOULA, Écologue, paysagiste, urbaniste
Mardi 10 mai 2011
CULTURES ET RÈGLES URBAINES
Les lois et règlements expriment-ils notre culture du vivre ensemble ?
Daniel BENYIAHA, Président de la commission Urbanisme et projets urbains à la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, adjoint au Maire de Toulouse
Thérèse PICHON, 1ère adjointe à la Mairie de Balma, en charge de l’Aménagement urbain, de l’Habitat et du Développement économique. Déléguée à la Communauté Urbaine du Grand
Toulouse
Gilles HERRMANN, Directeur des opérations OPPIDEA
François RIEUSSEC, Président du SNAL de Midi-Pyrénées
Jean PENE, Directeur général de Nexity George V Midi-Pyrénées
Jean-Paul COLTAT, Directeur général délégué SA HLM des Chalets
Pascal BARBOTTIN, Directeur Général de Patrimoine SA Languedocienne
Vincent DEFOS DU RAU, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Daniel TOMASIN, Directeur de l’IEJUC (Institut d’Etudes Juridiques de l’Urbanisme et de la Construction)
Jean-Jacques FOURNIE, Président de l’Union des Comités de Quartiers
Mardi 12 avril 2011
LA VILLE DES ECHANGES
Le commerce fait-il encore nos villes aujourd’hui ?
Isabelle HARDY, Adjointe au Maire de Toulouse, en charge du Commerce et de l’Artisanat.
Henri AREVALO, Vice-Président Délégué à l’ Economie Sociale et Solidaire, au Sicoval
Bernard FARJOUNEL, Président de la commission « Aménagement et Développement des Territoires de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Toulouse (CCIT)
Eric MADIER, Président de la Jeune Chambre Economique de Toulouse et du Grand Toulouse
Philippe DUGOT, Maître de conférence et directeur du département Géographie, Toulouse le Mirail
Yann CABROL, Agence Urbanisme de l’Agglo. Toulousaine (AUAT)
Bruno REDON, Urbaniste, délégué Apump à la CDAC
Isabelle NAVARRO, Présidente du cinéma ABC
Serge GIULIANI, Président Association des commerçants et professions
libérales de Pharaon, Salin et Parlement
Olivier FERON, Association de quartier de la Place Dupuy
Mardi 8 février 2011
“DENSITE, DENSITE !"
Mais de quelle densité parlons-nous ?
Daniel BENYAHIA, Président de la commission Urbanisme au Grand Toulouse, Adjoint au Maire de Toulouse en charge de l’Urbanisme
Christophe LUBAC, Maire de Ramonville Saint Agne
Vincent DEFOS DU RAU, Président de l’Ordre des Architectes
Pierre DUFFAU, Président de la Maison d’Architecture
Roger METELLUS, Fédération Régionale des Promoteurs Constructeurs, Membre du Conseil de Développement de l’Agglo
Emmanuel De Séverac, Directeur Général délégué de l’Oppidea
Kristina SPANEK, DDT 31/ Chef de pôle constructions durables
Alain GARES, Directeur du Développement Urbain & Durable au Grand Toulouse
"Mixité urbaine ou quartier dortoir : COMMENT PROGRAMMER LA VIE ? "
Avec la participation de (liste non limitative) :
Yann LUDMANN, Sous-Préfet de la Haute-Garonne, chargé de la politique de La Ville
Gérard POUJADE, Maire de Le Sequestre, président de la commission Développement durable, environnement, climat, énergies renouvelables » au Conseil Régional
Isabelle HARDY, Adjoint au maire de Toulouse, en charge du commerce et de l’artisanat
Thierry VATIN, Directeur départemental à la DDT 31
Emmanuel DE SEVERAC, Directeur général à la Setomip
Philippe POILLEUX, Président de la Fédération des Promoteurs Constructeurs de Midi-Pyrénées, Directeur d’Urbis
Nicolas GIGOT, Directeur général du Nouveau Logis Méridional
Thomas BAYLAC, Directeur Midi-Pyrénées d’Arcade
Philippe LABOURET, Président Directeur général de la SODES
Béatrice LALLEMAND, Secrétaire général de la SODES
Marie-Martine LISSARAGUE, Présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Jean-Yves PUYO, Architecte, urbaniste, vice-président de l’Apump
Daniel BENYAHIA, Adjoint au Maire de Toulouse, en charge de l’Urbanisme, Vice-Président de la Communauté Urbaine du Grand Toulouse
Joseph CARLES, Adjoint au Maire de Blagnac, Président de la Sem Blagnac Constellation
Pierre CAMBON, Chef du service Espace Public et Patrimoine Urbain à la Communauté Urbaine du Grand Toulouse Catherine CAROT, Directrice du Secteur
Urbanisme, Environnement-Etudes à la Mairie de Ramonville
Marie-Martine LISSARRAGUE, Présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Alain RIGAUD, Président de l’AMO (Architecture et Maîtres d’Ouvrage) Midi-Pyrénées
Jean-Yves PUYO, Architecte, Urbaniste • Michel GALAVIELLE, Architecte
Enrico CHAPEL, Architecte, enseignant chercheur à l’ENSAT
Nicolas GOLOVTCHENKO, Vice-Président de l’Université Toulouse II le Mirail, délégué au Patrimoine Universitaire.
Régis GODEC, Adjoint au Maire de Toulouse, en charge des Ecoquartiers
Régine LANGE, Adjointe au Maire de Toulouse, en charge du développement durable
Catherine CAROT, Directrice du service Urbanisme-Environnement-Etudes
Joseph CARLES, Adjoint au Maire de Blagnac, délégué aux finances, à la stratégie et la cooperation intercommunale, délégué auprès du Grand Toulouse, Président de la Sem
de Blagnac Constellation
Marie-Martine LISSARAGUE Présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Pierre DUFAU, Président de la Maison de l’Architecture
Pierre FERNANDEZ, Directeur de l’Ecole Nationale d’Architecture de Toulouse
Jean-Yves PUYO, Architecte -urbaniste, Vice-Président de l'Association des Professionnels de l’Urbanisme de Midi-Pyrénées
Louis CANIZARES, Président de l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes
Danielle DAMON, Vice-présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes
Catherine ESPIASSE, Vice-présidente de la Fédération Française du Paysage
Alain RIGAUD (sr), Président de l’AMO (Architecture et Maîtres d’Ouvrage)
Jean-Pierre CORDIER, Architecte, Président de l’A.E.R.A.
Serge GLINTZBOECKEL, Designer, directeur de creation
Gérard VAYSSE, Président du comité de quartier de St Agne Niel
David BRUNEL, Directeur du Carrefour culturel d’Arnaud Bernard.
Démolir pour reconstruire, est-ce ainsi que l'on renouvelle la société ?
En présence de :
Daniel BENYAHIA, Adjoint au Maire de Toulouse, en charge de l'urbanisme
Claude TOUCHEFEU, Adjointe au Maire de Toulouse, en charge de la solidarité et de la politique de la ville - Christophe LUBAC, Maire de Ramonville St Agne
Benoït ZELLER, Directeur stratégique du Grand Projet de Ville (GPV) à la Mairie de Toulouse
Anne PERE, Urbaniste
Rémi PAPILLAULT, Architecte, urbaniste
Daniel LECLERC, Directeur de Patrimoine (SA Languedocienne HLM)
Jacques DELAMONT, Président de la Régie de quartier Toulouse Bellefontaine
Jean-Pierre NIZET, Directeur de TO7
Jacques COLOMBIE, Ancien président de l'asso. des copropriétaires de Bellefontaine
TOULOUSE, PLAN LUMIÈRE. Faut-il changer les ampoules ?
En présence de (liste non exhaustive):
Nicole BELLOUBET, 1ère adjointe au Maire, déléguée à la Culture
Sonia RUIZ, Adjointe au Maire, déléguée au Tourisme
Alexandre MARCIEL, Adjoint au Maire, délégué aux Travaux et à la Voirie
Pierre CAMBON, directeur de l’Esthétique et du Patrimoine Urbains, service de l'urbanisme de Toulouse
Philippe MOREAU, architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller à la DRAC
Marie-Martine LISSARAGUE, présidente du Conseil Régional de l'Ordre des Architectes
Gérard TINE, plasticien, spécialiste des couleurs
Rémi PAPILLAULT, architecte, enseignant à l'ENSAT
Jacques MUNVEZ, architecte
Cédric LE BORGNE, plasticien
Jean-Claude ASPE, vice-président de l'association Vivre à la Daurade.
Mardi 5 février à 18h30 au CMAV
TOULOUSE ET LE GRAND MIRAIL.
Démolitions, reconstructions, un Grand Projet de Vie ?
2007
Mardi 4 décembre 2007 à 18h30 au CMAV
RENDRE LA GRAVE À LA VILLE ?
Quelle ambition pour quel projet sur le site ?
En présence de :
Jean-Jacques ROMATET, Directeur Général du CHU de Toulouse
Martine MARTINEL, Députée de la Haute-Garonne
Yvette BENAYOUN-NAKACHE, Conseillère Régionale
Philippe MOREAU, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller à la DRAC
Marie-Claude SUDRE, Conseillère-déléguée à la Mairie de Toulouse
Jacques DURAND, Directeur de la SETOMIP
Annie MAURY, Présidente du CAUE 31
Jean-Luc GOUZI, Comité de défense de l’Hôpital Public
Guy MOLINIER, Coordinateur santé au sein d’Act Up Toulouse
Marie-Jeanne FOUQUÉ, Directrice du développement, COGEDIM Paul Mateu
Jérôme GORISSE, Directeur agence foncière SCET de Toulouse
Dr Philippe ARLET , Chef du service de Médecine Interne à La Grave
Anne PÉRÉ, Urbaniste (APUMP)
Philippe VIGNEU, Architecte, ancien président de l’Ordre des architectes
Mardi 2 octobre à 18h30 au CMAV
LA CULTURE DANS LA CITÉ
Quels lieux pour les initiatives indépendantes et citoyennes ?
En présence de :
Danièle BUYS, Conseillère régionale, chargée de la culture à la Communauté d’Agglomération du Grand Toulouse
Marie DEQUE, Adjointe au Maire de Toulouse, déléguée aux Affaires Culturelles
Philippe MOREAU, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller à la DRAC
Jacques BETILLON, Directeur du CIAM
Ida JAKOBS, Les Photons libres
Jean-Yves FUVEL, Président du cinéma ABC
Laurie BLAZY, Coordinatrice du COUAC
Mardi 27 juin à 18h30 au CMAV
REGARDS SUR L'URBANITÉ FRANCAISE
L'urbanité française vue par ceux qui viennent d'ailleurs
Mardi 24 avril à 18h30 au CMAV
QUEL TOIT POUR LES SANS-TOIT ?
En présence de :
Monique MARCONIS, Conseillère régionale, Présidente de la commission Politique de la Ville
Claude TOUCHEFEU, Conseillère générale, déléguée à la Politique de la Ville
Jean-Pierre HEGOBURU, Urbaniste, Président de l'APUMP
Jean-Marc LEGAGNEUX, Groupe Amitié Fraternité (GAF)
Joseph LABRUNIE, Directeur général de l'associaition Espoir
Jean-Philippe BLANCHARD, Responsable de l'association ALEX ! 31
Jacques DELAMONT, Vice-président du CLLAJ
Jean BOUDRIERES, Responsable commission habitat UDAF 31
Christine AGUILLAR, Déléguée Croix Rouge Française
Jean-François MIGNARD, Ligue des Droits de l'Homme Toulouse
Daniel ESTEVEZ, Architecte, enseignant à l’ENSAT
Jacques AGRAFFEIL, Président régional du Synaamob
Anne PÉRÉ, Urbaniste
Représentants du DAL (Droit au Logement)
Mardi 6 mars à 18h30 au CMAV
Logement social et architecture d'avant-garde : mariage ou divorce ?
En présence de :
Monique IBORRA, Vice-Présidente du Conseil Régional•
Nicole DEDEBAT , Déléguée du bureau régional des Verts
Philippe MOREAU, Architecte urbaniste en chef de l’État, à la DRAC
Jean-Philippe GUERINET, Chef de la division habitat à la DRE
Jean-Pierre CORDIER, Architecte, président de l’AERA
Jean-Manuel PUIG, Président de la Maison de l’Architecture
Laurent GOUWY, Architecte
2006
Mardi7 février 2006 au CMAV
DE LA PROPRIÉTÉ FAMILIALE AUX PLACEMENTS FINANCIERS
Quel logement pour quelle ville ?
En présence de :
Monique IBORRA, 1e vice-présidente du Conseil Régional • René BOUSCATEL, Adjoint au Maire, délégué à l’urbanisme • Sylvie DUFOUR, Responsable urbanisme logement à la
DRE • Roger METELLUS, Président de la Fédération des Promoteurs Constructeurs de Midi-Pyrénées • Christian GUERDER, Directeur régional du Crédit Immobilier de France • Serge
MERCIER Chef de secteur à la SETOMIP • Philippe PAILHES, Chambre des Notaires • Jean-Pierre HEGOBURU, Président de l'APUMP (professionnels de l'urbanisme) • Marie-Christine
JAILLET, Géographe, chercheur au CIRUS-CIEU • Jean-Pierre SERAN, Président du comité de quartier Borderouge.
Mardi 10 octobre à 18h30 au CMAV
LE PROBLÈME FONCIER
Les politiques face au marché
En présence de :
André CROCHERIE, Directeur régional et départemental de la DRE • Jean-Philippe GUERINET, Responsable de la division Villes et Territoires à la DRE • Serge VRECORD-MITEL, Adjoint délégué à
l’urbanisme de la ville de Cugnaux • Bernard BRUNET, Président de la Section Prospective au Conseil Economique et Social Régional • Patrick LIEUBRAY, Directeur territorial à la Caisse des Dépôts
et Consignations • Daniel DAUBA, Président du Groupement Départemental HLM • Alain GARES, Directeur de la SEM de Blagnac Constellation • Jean-Pierre HEGOBURU, Président de l'APUMP ou son
représentant
6 juin 2006 au CMAV
DES CENTRES VILLES AUX PERIPHERIES URBAINES,
Entre L'échelle humaine et l'échelle autoroutière, comment tisser la ville ?
En présence de :
Stéphane COPPEY, Conseiller Communautaire au Grand Toulouse • Jean-Michel LATTES, Conseiller municipal, Délégué à « la Circulation et aux transports • Thierry DUMAS, 1er vice-président à la CCI •
Bertrand LOOSES, Directeur délégué départemental à la DDE 31 • Christophe DOUCET, Urbaniste qualifié, Chargé de Mission PDU et études générales déplacements • Jean-Pierre HEGOBURU, Président de
l’Apump, paysagiste urbaniste • Frédéric BONNEAUD, architecte, enseignant-chercheur au GRECAU (ENSAT) • Jean-Charles VALADIER, Collectif associatif pour le Plan de Déplacement Urbain de
l’agglomération Toulousaine • William PERUCCA, Gérant de la SCOP-SARL Movimento.
Mai 2006 au CMAV
BIENVENUE EN FRANCE
De l'hospitalité à l'urbanité française
En présence de :
Anne DE LOISY, journaliste, auteur de “ Bienvenue en France ! Six mois d’enquête clandestine dans la zone d’attente de Roissy ”
Mardi 4 avril 2006 au CMAV
EQUIPEMENTS PUBLICS, ENTRE CENTRALITÉ ET PROXIMITÉ
Comment faire la ville pour tous ?
En présence de :
Yvette BENAYOUN-NAKACHE, Conseillère Régional • Jean-Daniel COTONAT, Conseiller municipal délégué à l’architecture de la Ville de Toulouse • Denis DUPUY, Directeur à l’urbanisme pour la Ville de
Colomiers • David PONCET, Directeur de la culture pour la Ville de Colomiers • Jacques DURAND, Directeur de la Setomip • Philippe MOREAU, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller
architecture à la DRAC • Christine TORRENT, Directrice de la MJC d’Empalot • Jacques COLOMBIÉ, Président de la Régie de quartier de Bellefontaine • Emmanuel MOREAU, Président du comité de
quartier de St Michel • Robert SARCOS, Président de l’association « 7 notre quartier » • Marcelle CHANFREAU, Comité de quartier de Marengo
Mardi 7 mars 2006 au CMAV
COHESION SOCIALE ET LOGEMENT DURABLE
Quelle architecture pour l’habitat collectif ?
En présence de :
Monique IBORRA, 1e Vice-Présidente du Conseil Régional • René BOUSCATEL, Adjoint au Maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme • Stéphane COPPEY, Conseiller à la Communauté d’aggl. du Grand
Toulouse • Philippe VIGNEU, Président du CR de l’Ordre des Architectes • Jean-Pierre CORDIER, Architecte, président de l’AERA • Philippe MOREAU, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller
à la DRAC • Frédéric CESBRON, Directeur du Pact-Arim de la Haute-Garonne • René-Marc WILLEMOT, Directeur Environnement et développement durable, Région MP • Vincent BERTAUT, Responsable Service
développement du patrimoine SA Colomiers Habitat • Pierre FERNANDEZ,Architecte, Enseignant à l’ENSAT • Raymond MONSEGOND, Président de la fédération CNL 31 • Michel GAZEAU, Président de
l’association Agir à Croix Daurade • Jacques COLOMBIÉ, Président de la régie de quartier de Bellefontaine • Laurent GOUWY, Architecte.
2005
Mardi 6 décembre à 18h30 au CMAV
ECOLE ET SEGREGATION CULTURELLE
Faut-il supprimer la carte scolaire ?
En collaboration avec le FASILD
En présence de :
Geneviève VASSAL, conseillère municipale déléguée aux affaires scolaires et périscolaires • Daniel SUBERVIELLE, Inspecteur d’Académie adjoint • Frédéric Callens, Chargé de mission au FASILD •
Magali BENOIT MARQUIE, FCPE • Jacques DELAMONT, Président de l’ASEM.
Mardi 8 novembre à 18h30 au CMAV
AZF - 4 ANS APRÈS
quelles conséquences pour un développement durable ?
En présence de :
René BOUSCATEL, Maire adjoint, délégué à l’Urbanisme • Thierry SUAUD, Conseiller Régional, Didier HOUI, directeur de l’ARPE • Patrick DELAGE, DRIRE • Christian BIROL, Urbaniste • Pierre
FERNANDEZ, architecte enseignant • Alain CIEKANSKY, président des Amis de la Terre • Frédéric ARROU, président de l’Association des sinistrés du 21 • Michel LASSERRE, ACE 21.
Mardi 4 octobre à 18h30 au CMAV
HABITAT DÉGRADÉ, HABITAT INSALUBRE, SQUATS
Comment agir pour que tous soient logés dignement ?
En présence de :
Monique IBORRA, Conseillère Régionale • Véronique DE LA GAUSIE, Vice présidente du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées • Raymond MONSEGOND, Président de la Fédération CNL31 •
Jean-François MIGNARD, Ligue des droits de l’Homme • Anne PÉRÉ, Urbaniste • Marcel LLABRES, collectif des Sans Papiers.
Mardi 7 juin à 18h30 au CMAV
L'architecture et l’urbanisme peuvent-ils changer la société ?
En présence de :
Thierry Suaud, Conseiller Régional • Jean-Daniel Cotonat, Conseiller municipal, délégué à l'architecture • Philippe Vigneu, Président du Conseil Régional de l'Ordre des Architectes •
Jean-Loup Marfaing, Architecte, CAUE 31 • Anne PÉRÉ, Urbaniste • Jean-Pierre Hegoburru, Urbaniste • Catherine Hugonnet, Directrice régionale du FASILD • Jacques ColombIé, Association de
co-propriétaires.
Mardi 3 mai à 18h30 au CMAV
DISCIMINATION POSITIVE
Faut-il favoriser les lieux ou les hommes ?
En collaboration avec le FASILD
En présence de :
Monique Iborra, 1e vice-présidente du Conseil Régional • Jean-Michel FABRE, conseilller général • Jeanne-Marie Cardon, Chargée de mission interministérielle à la Ville • Frédéric Callens,
Chargé de mission au FASILD • Philippe Moreau, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller DRAC • Marie Christine JAILLET, chercheur au CIEU • Philippe ESTEBE, consultant à la coopérative
ACADIE • Yves-Marie FUCHS, architecte, enseignant à l’Ecole d’Architecture d eToulouse • Jacques COLOMBIE, association des copropriétaires • Jacques DELAMONT, président de l’ASEM.
Mardi 5 avril à 18h30 au CMAV
ARCHITECTURE ET CITOYENNETÉ
quel est le rôle de l’architecte dans la société d’aujourd’hui ?
En présence de :
Monique Iborra, vice -présidente du Conseil régional • Jean-Daniel Cotonat, Adjoint au Maire de Toulouse • Philippe Vigneu, Président de l'Ordre des architectes Midi-Pyrénées • Philippe
Moreau, Architecte urbaniste en chef de l’État • Jean-Pierre Cordier, architecte, président de l’AERA • Dominique Alet, architecte des Architectes de l’Urgence • Luc Monnin, architecte, militant
en faveur des gens du voyage • Jean-Pierre Mathios, architecte, militant à Habitat et Humanisme • Veronique de Lagausie, architecte, coordinatrice à ATD Quart Monde • Rémi Papillault, enseignant
à l’Ecole d’Architecture de Toulouse • Gérard Ringon, sociologue, Ecole d’Architecture de Toulouse.
Mardi 8 mars à 18h30 au CMAV
Le Grand Projet de Ville et la crise du logement
En présence de :
Jean-Pierre Lloret, Adjoint au Maire de Toulouse • Claude Touchefeu,Conseillère générale, déléguée à la politique de la ville et à l’insertion • Thierry Suaud, Conseiller régional • Patrick
Lieubray, Directeur Territorial de la Caisse des Dépôts et Consignations • Philippe Roubieu, Directeur adjoint urbanisme DDE • Daniel Leclerc, Président du Groupement Départemental HLM • Anne
Peré, Urbaniste • Marie-Christine Jaillet, Directrice du CIEU : Maison de la Recherche • Véronique De Lagausie, A.T.D. Quart Monde • Jean-François Mignard, Ligue des droits de l'homme • Joseph
Labrunie, Responsable du CHRS Espoir • Jacques Delamont, Président de l’ASEM • Marcel Llabres, Collectif “Rassemblement des Sans Papiers”.
Mardi 8 février à 18h30 au CMAV
L'ARCHITECTURE ET LA VILLE À L'ÉCOLE
Quel enseignement pour l’espace ?
En présence de :
Jean-Daniel Cotonat, Adjoint au Maire, délégué à l'architecture • Marie-Claude Farison, Responsable à l'action culturelle, Délégation, Académique à l’Action Culturelle (DAAC) • Anne-Marie
Doledec, Chargée de mission patrimoine, architecture, Délégation Académique à l’Action Culturelle (DAAC) • Jean-Yves Fuvel, Inspecteur de l’Académie (arts plastiques) • Marie-Christine Roques,
Inspecteur de l'Académie (histoire-géographie) • Philippe Moreau, Architecte urbaniste en chef de l’Etat, conseiller architecture à la Drac • Evelyne Chero, Architecte, CAUE 31 • Philippe Pieux,
Directeur du CAUE 82 • Madame Bellan, Chargée du service éducatif de la Fondation Caisse d'Epargne • Yves-Marie Fuchs, Architecte, enseignant • Hervé Dangla, Photographe, intervenant en milieu
scolaire.
2004
Mardi 7 décembre à 18h30 au CMAV
COMMUNAUTÉ ET INTÉGRATION
La communauté, obstacle ou vecteur d’intégration ?
en partenariat avec le Fasild
En présence de :
Thierry SUAUD, Conseiller Régional, représentant Martin Malvy, Président du Conseil Régional • Jacqueline BAYLE, Adjointe au Maire de Toulouse, Maire du quartier 5 (Arnaud-Bernard) •
Jeanne-Marie CARDON, Chargée de mission interministérielle à la Ville • Frédéric CALLENS, Chargé de mission au FASILD • Christine TORRENT, Directrice de la MJC d'Empalot • Afid EL ALAOUI,
Président de la Maison de quartier de Bagatelle.
Mardi 2 novembre à 18h30 au CMAV
L’eau, l’air, la terre ? Hygiène de ville, Hygiène de vie…
En présence de :
Marie-Ange Alet-Ricard, Adjointe au Maire de Toulouse • Stéphane Coppey, Élu vert, conseiller à la Communauté d'agglomération du Grand Toulouse • Michel Henry, Directeur de l'Uminate
(Union Midi-Pyrénées Nature Environnement) • Alain Ciekansky, Architecte, Président des Amis de la Terre • Jean-Charles Valadier, Animateur du Collectif associatif
Mardi 5 octobre à 18h30 au CMAV
VILLE ET IMMIGRATION
Quels lieux de mémoire pour quelle intégration ?
En présence de :
Monique Iborra, 1e vice-présidente du Conseil Régional • Jeanne-Marie Cardon, Chargée de mission interministérielle à la Ville • Frédéric Callens, Chargé de mission au FASILD • Laure
TEULIERE, Chercheur au CNRS, laboratoire Diasporas • Pierre Cadars, Directeur de la Cinémathèque • Salah Amokrane, Président de l'association Taktikollectif • Afid EL ALAOUI, Président de la
maison de quartier de Bagatelle • Ahmed LRHZIEL, Président de l’association Karavan • Jean-Claude Guiraud, Président du Comité CCPS • Isabelle Tardiglio Chargée de projet association "Entrez
sans frapper" • Madame ZOUAREG, Association Indigo.
Mardi 1er juin à 18h30 au CMAV
COLLECTIVITÉ OU COMMUNAUTÉ URBAINE
Le logement collectif fait-il la ville ?
En présence de :
Anne PÉRÉ, architecte urbaniste • Philippe GUITON, architecte urbaniste • Yves FUCHS, architecte, enseignant à l’Ecole d’Architecture de Toulouse • Patrick-Yves MATTHIEU, directeur du Centre
de Ressources Politique de la Ville “Ressources et Territoires” • Jacques DELAMONT, président de l’ASEM (Association Socio-éducative du Mirail) • Alain ROMAN, président de la régie de quartier
Reynerie Services.
Mardi 4 mai à 18h30 au CMAV
L’architecture est-elle une affaire trop sérieuse pour la laisser aux seuls architectes ?
En présence de :
Hélène Breton, Vice-Présidente, chargée de la Culture à la Région • Jean-Daniel Cotonat, Conseiller délégué à l’architecture de la Ville de Toulouse • Philippe Ruggieri, Directeur de
Ruggieri Promotion • Pierre Jullien, Directeur de la Médiathèque José Cabanis • Marcel Gouin, Directeur du CDAU (Conseil et Assistance aux Usagers de l'Habitat) • Régis de Valence, Directeur
adjoint de la Cogemip • Daniel Chemin, Directeur Délégué de la DDE • Philippe Vigneu, Président de l'Ordre des architectes Midi-Pyrénées • César Juvé, Directeur de l'Ecole d'architecture de
Toulouse • Philippe Moreau, Délégué conseiller à l'architecture, à la Drac • Mariano Marcos, Architecte des Bâtiments de France, Sdap 31 • Daniel Estevez, Président du C.A de l'Ecole
d'architecture • Jean-Loup Marfaing, Architecte au CAUE 31 • Jacques Agraffeil, Président des syndicats des maîtres d'œuvre, Synamoob • Alain Cubières, Enseignant en arts plastiques.
Mardi 6 avril à 18h30 au CMAV
L’échange marchand est-il toujours créateur de lien social ?
En présence de :
Monique IBORRA, Conseillère Régionale, présidente de la commission Politique de la Ville • Claude TOUCHEFEU, Conseillère générale • Fabienne AMOUREAUX, chargée de mission Service Emploi
au MEDEF de Haute-Garonne • Thomas PETIT-PSZENNY, Centre Européen de Ressources sur les initiatives sociales et économiques • François PLASSARD, initiateur du SEL • Jean-Claude CONJARD,
Président de l’ADEPES (Agence pour le développement et la promotion de l’Economie Solidaire) • Axel GOURSOLAS, consultant à “Créer boutique de gestion” • Jean-Paul PLA, responsable de la
Régie de Quartier de Bellefontaine • Nicole COURTOIS, présidente de Cap Centre (épicerie sociale).
Mardi 3 mars à 18h30 au CMAV
DROIT AU LOGEMENT
Droit de l’homme ou du citoyen ?
En présence de :
Françoise DE VEYRINAS, Adjoint au Maire, Présidente de l'Opac de la ville de Toulouse • Monique IBORRA, Conseillère régionale, Présidente de la Comission Politique de la Ville •
Jean-François LATGER, Directeur de projet, GPV (GIP CVAT III) • Axel COURTOIS DE VICOSE, Président de la Chambre des propriétaires et copropriétaires • Daniel LECLERC, Président du Groupement
Départemental HLM • Didier MACHET, Directeur de la Sonacotra • Madame FRANCOIS-CUXAC, Présidente de la Chambre syndicale des promoteurs et des constructeurs de Midi-Pyrénées • Véronique de
LAGAUSSIE, coordinatrice à ATD Quart Monde • Anne VAGANY, Présidente de l'association "Habitat et humanisme" • Jean-Pierre STELLITANO, Directeur du CHRS Maison des Allées.
Mardi 3 février à 18h30 au CMAV
TOULOUSE ET SA RÉGION
Où sont les monuments d’aujourd’hui ?
En présence de :
Alain Van der MALIERE, Directeur régional de la DRAC • Hélène BRETON, Conseillère Régionale, Vice-Présidente de la commission “Culture et Patrimoine” • Bernard VOINCHET, Architecte en chef
des Monuments Historiques • Joseph Almudever, Président du Conseil de l'Ordre des Architectes de Midi-Pyrénées • Jean-Manuel Puig, Président de la Maison de l'Architecture • Philippe Moreau,
Délégué, Conseiller architecture à la Drac • Mariano Marcos, Architecte des Bâtiments de France, Chef du service SDAP 82 • Philippe Gendre, Directeur de la Setomip • Jacques Munvez, Architecte •
Michel Galavielle, Architecte • Cédric LE BORGNE, Plasticien.
Mardi 6 janvier à 18h30 au CMAV
LES DEPLACEMENTS URBAINS
Quels moyens pour quels besoins ?
En présence de :
Bernard MARQUIE ,Vice-Président du Conseil Régional, chargé de la mise en œuvre des transports • Jean-Jacques MIRASSOU, Vice-Président du Conseil Général, Délégué aux transports • Philippe
DUFETELLE, Adjoint au Maire de la ville de Toulouse, Délégué à l’environnement • Stéphane COPPEY ,SMTC, élu délégué pour les transports collectifs à la ville de Balma • Jean-Louis CHAUZY,
Président du Conseil Économique et Social Midi-Pyrénées • André CROCHERIE, Directeur régional et général de la DDE • Pascal GODON, Directeur de la SMAT • Christophe DOUCET, Chef de projet PDU au
SMTC • Alain GENET, Directeur de la SEMVAT • Jean-Marc MESQUIDA, Directeur de l’AUA • Robert MARCONIS, Professeur, géographe, aménagement • Jean-Charles VALADIER, Représentant du Collectif
associatif pour le Plan de Déplacement Urbain • Alain BERTHOUMIEU, Délégué régional, FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports) • Jean-Claude COUSTEL, Association Vélo
• Etienne BONNIN, Vice-Président de l’association “Roulez Rose” • Daniel LAGUERRE, Directeur de l’Automobile Club du Midi • Alain DAMIENS, Représentant de l’UCQ (Union des Comités de
quartier).
2003
Mardi 2 décembre à 18h30 au CMAV
CULTURE DES VILLES ET CULTURE DES CITÉS
Y a-t-il une fracture culturelle ?
En présence de :
Paul Baudoin, sous-préfet à la Ville • Monique Iborra, conseillère régionale • Dany Buys, adjointe au maire de Tournefeuille, chargée de la culture à la Communauté d’Agglomération • Marie
Déqué, adjointe au maire de Toulouse, déléguée à la Culture • Philippe Moreau,conseiller à l’architecture à la DRAC • Jean-François Latger, directeur de projet GPV (GIP CVAT III) • Luc
Montech, directeur du Théâtre Jules Julien • Claude Sicre, association Escambiar • Laurie Blazy, association Le Couac • Jean Vilotte, Carrefour Culturel Arnaud Bernard • Ahmed Lrhziel,
président del’association Karavan • Philippe Cadu, association Manifestô.
Mardi 4 novembre à 18h30 au CMAV
Architecture et traditions en Midi-Pyrenées
En présence de :
Jeanne Etori, vice-présidente du Conseil Régional, déléguée à la culture • Jean-Daniel Cotonat, conseiller municipal délégué à l’architecture • Philippe Moreau, conseiller
architecture à la DRAC • Dominique Letellier, chef du Service Départementalde l’Architecture et du Patrimoine • Mariano Marcos, architecte des Bâtiments de France • Pierre Cambon,
architecte responsable de l’esthétique Urbaine au service de l’urbanisme de la Ville de Toulouse • Martine Jaoul, directrice du Sertvice Régional de l’Inventaire • Jean-Pierre Cordier,
architecte, président de l’AERA • Jacques Munvez, architecte, Laurent Gouwy, architectes • Jean Vilotte, président du Comité de quartier Arnaud Bernard • Jean Castéras, Union des comités
de Quartiers 31.
Mardi 7 octobre à 18h30 au CMAV
QUARTIERS SÉCURITAIRES, QUARTIERS SÉCURISANTS
Comment faire la ville pour tous ?
En présence de :
Paul Baudoin, sous-préfet à la Ville • Jean-Luc Moudenc, adjoint au maire de Toulouse • Claude Touchefeu, conseillère générale • Monique Iborra,conseillère régionale • Jean-François
Latger, directeur du projet GPV • Bruno Domingo, chargé de mission à l’observatoire de la Délinquance • Alexandra François Cuxac, présidente de la Chambre Syndicale des
Promoteurs-Constructeurs de Midi-Pyrénées • Jacques Delamont, président de l’association “Vivre à la Reynerie • Jacques Colombié, association des co-propriétaires de Bellefontaine.
Mardi 3 juin à 18h30 au CMAV
DES LOGEMENTS SOCIAUX SUR MA COMMUNE
Comment produire la mixité ?
En présence de :
Paul Baudoin, sous-préfet à la Ville • Claude Touchefeu, conseillère générale • Claude Ducert, maire de Labège • Christian Sempé, maire de Saint-Orens de Gameville, vice-président de
la communauté d’Agglomération • Jean-François Latger, directeur de projet GPV • Daniel Leclerc, directeur de Patrimoine (SA Languedocienne HLM) • Didier Machet, directeur SONACOTRA • Anne
Péré, urbaniste • Raymond Monsegond, Conféradération Nationale du Logement • Jacques Colombié, association des co-propriétaires de Bellefontaine • Patrick-Yves Mathieu, directeur du
Centre Régional Ressources et Territoires.
Mardi 6 mai à 18h30 au CMAV
PATRIMOINE ET CRÉATION ARCHITECTURALE
Mariage ou divorce ?
En présence de :
Jean-Daniel Cotonat, adjoint au Maire de Toulouse, Denis Milhau, ancien conservateur en chef du patrimoine, Jacques Munvez, architecte, Mariano Marcos, architecte des Batiments de
France, Martine Jaoul, directrice du service régional de l’Inventaire, Mgr Rocacher, responsable du partrimoine religieux, Monique Pontonnier, chargée de la Commission patrimoine à
l’Association de Défense des Berges de la Garonne
Mardi 1er avril à 18h30 au CMAV
Quartiers de développement économique et quartiers de développement social : quelles différences ?
En présence de :
Patrick-Yves Mathieu, directeur du Centre Régional Ressources et Territoires • Monique Iborra, conseillère régionale • Claude Touchefeu, conseillère générale • Jean-François Latger,
directeur de projet GPV • Patrick Lieubray, directeur territorial à la Caisse des Dépôts et Consignations • Alice Winiczky, vice-présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Mardi 4 mars à 18h30 au CMAV
La culture architecturale est-elle une culture générale ?
En présence de :
Alain Cubières, professeur agrégé en Arts plastiques • Christian Lefevre, président de l'association La Chapelle Saint Jacques à Saint Gaudens • Jean-Loup Marfaing, Architecte, chargé
de l’action culturelle au CAUE de la Haute-Garonne • Philippe Moreau, conseiller Architecture à la DRAC • Pierre Cambon, directeur de l'Architecture à la Ville de Toulouse.
Mardi 4 février à 18h30 au CMAV
DES GRANDS ENSEMBLES AUX LOTISSEMENTS
La densité fait-elle la cohésion sociale ?
En présence de :
Jean-François Latger, directeur de projet Grand Projet de Ville • Mme François-Cusac, présidente de la Fédération des Promoteurs-Constructeurs de Midi-Pyrénées • Anne Péré,
urbaniste • Paulette Girard, enseignante à l'Ecole d'Architecture.
Mardi 7 janvier à 18h30 au CMAV
A quoi servent les architectes ?
En présence de :
Joseph Almudever, président du Conseil de l'Ordre des Architectes de Midi-Pyrénées • Bernard Voinchet, architecte en chef des Monuments historiques • Jean-Loup Marfaing,
Architecte, chargé de l’action culturelle au CAUE de la Haute-Garonne.
2002
Mardi 3 décembre à 18h30 au CMAV
Y-a-t-il des cultures locales ?
En présence de :
Jean-Louis Bouillère, Directeur de la Culture et de l’Audiovisuel au Conseil Régional • Pierre Rey, consultant en communication • Jean-Loup Marfaing, architecte, chargé de l’action
culturelle au CAUE 31 • Claude Sicre, président du Carrefour Culturel d’Arnaud Bernard • Jean Vilotte, occitaniste.
Mardi 5 novembre à 18h30 au CMAV
Aménagement urbain : le poids des comités de quartier
En présence de :
Guy Hersant, ancien Maire de Toulouse • Jacqueline Baylé, adjointe au maire de Toulouse • Jean-Jacques Fournié, président de l’Union des Comités de quartier • François Murat, président du
Comité de quartier Arnaud-Bernard, Armand N’Donda, collectif H.A.S.U.R.E, conseil de quartier Empalot.
Mardi 1 octobre à 18h30 au CMAV
Toulouse après l'AZF, entraide et solidarité : le bilan
avec les associations et la Fondation de France
Mardi 4 juin à 18h30 au CMAV
Espace social et internet
En présence de :
Bertrand Serp, conseiller municipal de Toulouse • Alain Lefebvre et Claude Eveno, chercheurs à l'Université Toulouse Le Mirail.
Mardi 2 avril à 18h30 au CMAV
L'habitat social dans la ville, de Toulouse à Santiago du chili
Rencontre entre chercheurs, praticiens et habitants autour de la place du logement social dans la ville.
Comment la politique sociale détermine-t-elle nos villes?
Avec la participation de :
Anna Sugranyes, architecte, chercheur à SUR (ONG chilienne)
Mardi 5 mars à 18h30 au CMAV
Grand Projet de Ville / la participation : de la parole à l’action
Mardi 5 février à 18h30 au CMAV
Grand Projet de Ville et démocratie locale
En présence de :
Françoise de Veyrinas, adjointe au maire de Toulouse, chargée du Grand Projet de Ville • Claude Touchefeu, conseillère générale • Monique Iborra, conseillère régionale • Jean-Marc
Mesquida, directeur de l'Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Toulousaine • Marie-Christine Jaillet, directrice du CIEU (Centre Interuniversitaire d'Etudes Urbaines) • Jean-Pierre Hégoburu,
urbaniste • Jean-Marc Izrine, Motivé-e-s • Armand N’Donda, association HASUR (Empalot) • Alain Damiens, Union des Comités de quartiers.
2001
Mardi 4 décembre à 18h30 au CMAV
Toulouse après la catastrophe : l’école dans la ville
En présence de :
Claude Touchefeu, conseillère générale • Geneviève Vassal, adjointe au maire de Toulouse, chargée des Affaires Sociales • Hugues Bauchy, conseiller régional, président de la Commission
Enseignement • Diego Gil, Inspection Académique • Michel Galavielle, Jacques Munvez, Jean-Marie Pettes, architectes • Mohamed Lemkhannet, président de la PEEP • Christine Fasquelle, FCPE •
M.Riera, Syndicat National des Collèges et des Lycées.
Mardi 6 novembre à 18h30 au CMAV
Toulouse après la catastrophe : quelle solidarité ? quel renouvellement urbain ?
En présence de :
Françoise de Veyrinas, adjointe au maire de Toulouse, chargée du Grand Projet de Ville • Jean-Pierre Lloret, maire délégué des quartiers Papus Bordelongue • Sylvain Matthieu, sous préfet à la
ville • Marie-Christine Jaillet, directrice du CIEU (Centre Interuniversitaire d'Etudes Urbaines) • Jean-Pierre Hégoburu, urbaniste • Jean Augé, Confédération Nationale du Logement, Papus •
Jacques Colombier, association des co-propriétaires, Bellefontaine.
Mardi 2 octobre à 18h30 au CMAV
Risques industriels et developpement urbain : la croissance urbaine est-elle aveugle ?
En présence de :
Jean-Luc Moudenc, adjoint au maire de Toulouse, délégué à l’urbanisme • Philippe Dufetelle, adjoint au maire, délégué à l’Environnement • Serge Peignon, vice-président délégué aux affaires
industrielles à la CCI • Arnaud Ndonda, association HASUR Empalot • Alain Ciekanski, vice-président des Amis de la Terre • Dominique Liot, Porte-parole des Verts 31
Mardi 5 juin à 18h30 au CMAV
Le logement collectif aide-t-il à vivre ensemble ?
En collaboration avec l’association Le Cornac
Mardi 3 avril à 18h30 au CMAV
Toulouse centre : à pied ? à vélo? en voiture ?
Mardi 6 mars à 18h30 au CMAV
Toulouse : une œuvre collective ?
Démocratie participative et projet urbain
Mardi 6 février à 18h30 au CMAV
Bellefontaine : pourquoi détruire la dalle ?
2000
Mardi 5 décembre à 18h30 au CMAV
Le mobilier urbain : pour qui ? pour quoi ?
Mardi 7 novembre à 18h30 au CMAV
Faut-il demolir la fac du Mirail ?
Mardi 3 octobre à 18h30 au CMAV
Le métro et les rapports centre et périphérie
Mardi 16 septembre à 18h30 au CMAV
Le patrimoine du XXe siècle en question
Mardi 6 juin à 18h30 au CMAV
Tags, graphes, fresques... du vandalisme à l'art
Mardi 2 mai à 18h30 au CMAV
Fausses places ou jardins publics ?
Mardi 4 avril à 18h30 au CMAV
Sauvegarde d’une erreur monumentale : le parking des carmes.
Mardi 7 mars à 18h30 au CMAV
De la participationdans l’aménagement urbain : l’exemple de la place Arnaud Bernard