Humanité et grandeur
d'un habitat pour tous
Architecte hors du commun, bâtisseur de villes, franc-tireur à la personnalité inclassable et pour certains paradoxale, Fernand Pouillon se revendiquait “Maître d’œuvre” attaché à la tradition,
tout en révolutionnant les modes de production de l’habitat : de leur financement aux équipements domestiques, en passant par les bureaux d’études et les procédés constructifs. À la fois en
avance et en retrait de son temps, il avait une hauteur de vue, un jugement sur les hommes et leurs œuvres, une foi en sa mission et en la vision de son “œuvre humaine”, qui ne pouvaient être que
l’apanage d’un insoumis, doué de l’orgueil des grands.
De 1953 à 1957, Fernand Pouillon œuvre avec acharnement à la réalisation de trois grandes cités à Alger : Dial-es-Saâda, Diar-el-Mahçoul et Climat de France.
Ouvrage édité avec la participation du CAUE 31 et du CNL
et le soutien de l'association Les Pierres Sauvages de Belcastel
• Textes : Stéphane Gruet, contributions de Catherine Sayen et Jean-Loup Marfaing
• Textes de Fernand Pouillon tirés de :
"Ordonnances", édition à compte d’auteur, 1953
Les pierres sauvages, éditions Seuil, 1964
Mémoires d’un architecte, éditions du Seuil, 1968
Sur l’architecture islamique, inédit
• Photographies : Luc Bousquet, Pierre Chatail, John Craven, Jean-Luc Michel, Catherine Sayen.
• Documents graphiques tirés des archives de Fernand Pouillon.
• Articles tirés de : Revue municipale d’Alger, n° 3 (mars 1954), n° 5-6 (1954), mars 1956